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    C’est pendant la vie entière qu’il faut apprendre à vivre,

    C’est pendant la vie entière qu’il faut apprendre à mourir.

     

    Sénèque

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    J’ai choisi cette citation de Sénèque (sujet qui a également été repris par Cicéron, Montaigne…) car c’est ainsi que je vois la vie et l’après-vie. Pour bien accéder à l’après-vie, il nous faut apprendre à vivre et à mourir.

     

     

    Mais comment apprendre à vivre ?

    Apprendre à vivre, c’est apprendre à vivre conformément à notre nature d’Être Humain, c’est-à-dire apprendre à vivre dans ce monde (La Terre) dense, de basses fréquences vibratoires, dans ce corps qui est le nôtre et qui est le « véhicule » de notre âme. Nous devons donc apprendre à vivre, à exister, à être, avec notre corps, notre âme, notre cœur, notre mental et donc notre ego.

    Apprendre à vivre, c’est attacher autant d’importance, sinon plus, à son âme qu’à son corps car celle-ci est immortelle tandis que le corps lui est mortel. Par conséquent, il faut vraiment prendre soin de son âme. Attention, il ne faut pas pour autant négliger le corps car il a aussi des besoins (physiologiques, de sécurité, d’appartenance, d’estime, d’accomplissement).

    Il faut savoir que l’âme est en quelques sortes « prisonnière » de notre corps. En effet, celui-ci est fait d’énergie de basses fréquences vibratoires alors que notre âme est faite d’énergie de plus hautes fréquences vibratoires. Soigner son âme, c’est donc apprendre à se détacher de son corps en mettant l’âme en avant.

    L’âme, qui est incorporelle, cherche à s’élever : elle doit vivre ses expérimentations dans ce monde de matière dense, apprendre, découvrir certaines vérités. Le corps, même s’il reste le véhicule de l’âme, est un obstacle à cette élévation.

    Il faut savoir que prendre soin de son âme, c’est également prendre soin de soi-même. Apprendre à vivre, c’est apprendre à profiter de chaque jour comme s’il était le dernier. C’est apprendre à ne plus vivre dans la « servitude ». Ce que j’appelle la servitude, c’est le fait de vivre dans la contrainte.

    Évidemment, il nous faut travailler pour vivre. Mais au-delà du travail, nous ne sommes pas obligés de vivre avec ce que la société nous impose… comme par exemple un monde de consommation surdimensionnée et bien souvent inutile, de dépendance aux nouvelles technologies, un monde où l’apparence a souvent bien trop d’importance, où l’esthétique et le paraitre surpassent le reste…

    Il faut donc apprendre à faire ce que l’on aime, ce qui nous parait être juste et bon. Il faut se défaire de toute dépendance, de toute illusion.

    Il ne faut pas ajouter des « Valeurs » à sa vie, mais de la valeur à sa vie. Il faut penser au bien-être de l’âme avant de penser aux plaisirs du corps et de l’ego.

    Nous devons apprendre à vivre, sans ces chaines, sans ces entraves qui nous lient à ce monde, un peu comme si nous étions déjà dans une dimension supérieure. Se détacher c’est, en quelques sortes, ne pas être esclave du pouvoir, de l’argent, du matérialisme. Nous le savons toutes et tous, le bien réside dans la quiétude de l’âme et non dans le pouvoir ou la richesse.

     

     

    Mais comment apprendre à mourir et pourquoi apprendre à mourir ?

    Apprendre à mourir… Cela peut effrayer… et pourtant, il n’y a aucune raison, car apprendre à mourir, c’est apprendre à se détacher. Mais apprendre à se détacher de quoi ?

    En agissant tel que je l’ai expliqué ci-dessus, nous nous préparons à la mort, puisque quand celle-ci arrivera, l’âme se détachera du corps (à savoir qu’elle est reliée au corps par la corde d’argent).

    Se préparer à la mort, c’est avant tout admettre que l’âme est immortelle et que la vie se poursuit ailleurs… c’est se préparer à quitter l’ici-bas plus sereinement, sans peur, sans appréhension.

    Apprendre à détacher l’âme du corps, c’est se départir de tout ce qui est matériel et de basses fréquences vibratoires, c’est ne pas laisser l’ego dominer, c’est apprendre le lâcher-prise et l’acceptation.

    Il est important de se préparer à tout cela avant ce moment que l’on appelle la mort ce qui facilitera le détachement de l’âme du corps et par conséquent l’élévation dans l’astral. Plus on est matérialiste, plus on est attaché à ce monde dense et plus le détachement sera complexe et long.

    Il faut se préparer tout au long de la vie car ce cheminement n’est pas simple. Il faut du temps pour « s’entrainer » et cela demande évidemment beaucoup d’efforts.

    Se préparer à mourir est donc essentiel. En parler avec les siens l’est tout autant (même si ce n’est jamais évident de le faire puisque la mort fait peur). Plus nous nous sommes préparés, et plus nos âmes s’élèveront dans la quiétude et plus l’accomplissement sera fructueux et récompensé.

     

     

    En conclusion…

    En écrivant ces lignes, je me dis qu’au fond, il est peut-être plus facile d’apprendre à mourir que d’apprendre et de vivre dans ce monde de basses fréquences vibratoires car certaines expérimentations sont vraiment très difficiles. La compréhension de certaines épreuves l’est tout autant.

    Mon corps est mortel, mais mon âme est immortelle. Par conséquent, la mort ne m’effraie pas. J’expérimente tout ce que j’ai à expérimenter, je vis aussi pleinement que possible bien sûr, mais j’apprends aussi à mourir même si je ne suis pas pressée que ce moment arrive car j'ai encore beaucoup de choses à vivre. Je pense être prête pour ce moment qui un jour arrivera.

    La mort, même si elle est un re-commencement (ailleurs), n’est finalement que la continuité de ce qui a été. Elle est juste la finitude de cette existence.

    Enfin, finalement en apprenant à mourir, j'ai vraiment appris à vivre : en apprenant à me détacher de beaucoup de choses (superflues, non existentielles), j'ai appris à aller à l'essentiel, à vivre de l'essentiel et j'en suis heureuse.

     

    Bellara – Janvier 2019

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  • L’univers est composé de nombreux et divers plans. Ce qui différencie ces plans, ce qui différencie le Ciel de la Terre, c’est le taux vibratoire (la fréquence vibratoire).

    Notre âme (après sa naissance) parcourt divers mondes d’énergie (monde minéral, végétal, d’eau, de feu…) de fréquences vibratoires diverses, pour vivre des expériences, explorer ses états intérieurs, apprendre, évoluer.

    Quand elle choisit de s’incarner sur Terre, une partie seulement de notre âme s’incarne dans un corps physique. Cependant, elle reste toujours reliée à l’autre partie (appelée Moi Supérieur) qui elle, se trouve sur un autre plan supérieur, qui dépend de son niveau d’évolution.

    La partie qui reste sur un autre plan supérieur conserve en mémoire les informations relatives à ses vies antérieures, son projet d’incarnation, ses leçons apprises, son désir de revenir à notre origine (contrairement à la partie qui s’incarne - voir ci-dessous).

     

    Pourquoi l’âme choisit-elle de s’incarner sur Terre ?

    Avant tout, il faut faire la différence entre l'âme et l'esprit.

    • L’âme : c'est le lien énergétique qui nous relie à nos divers corps (physique, éthérique, émotionnel, mental) et qui nous aide à rester en contact avec notre esprit. Ce lien demeure tout au long de notre incarnation.
    • L’esprit : c'est la partie la plus élevée de notre Être. C'est tout ce qui compose notre univers, de manière visible ou invisible, de manière animée ou inanimée. On peut dire que l’esprit est l’âme de l’univers. C’est ce que nous appelons (selon les individus), la Source, la Force, Dieu. L’esprit n'est donc pas statique : il croît (du verbe croître), circule, se régénère.

     

    Il faut également savoir que le choix d’incarnation se fait en toute conscience avec l’aide de nos guides. Si l'âme choisit de s’incarner sur Terre, qui est un monde de basses fréquences vibratoires, c’est pour expérimenter, apprendre, découvrir qui elle est réellement.

    Le corps physique sert de « véhicule » à cette partie de l’âme incarnée.

    En nous incarnant, nous oublions ce qui a été avant (c’est en quelques sortes ce que nous appelons « le voile de l’oubli »). Je vous invite d'ailleurs à ce sujet à lire un petit conte en cliquant sur le lien suivant http://les-vents-de-belara.eklablog.com/apprends-a156371422.

    Cependant, nous restons reliés à l’autre partie de notre âme qui est là pour nous guider, nous accompagner, tout en nous laissant cependant notre libre-arbitre.

    Si nous ne disposions pas de notre libre-arbitre, si l’autre partie de notre âme écartait de notre chemin certaines situations (parfois pénibles, parfois douloureuses), il n’y aurait aucun intérêt de s’incarner puisque l’objectif de l’incarnation est de découvrir, de comprendre, d’apprendre. C’est comme lorsque l’on est à l’école : quel intérêt y aurait-il si le professeur nous donnait en même temps le sujet de l’exercice et ses réponses ? Aucun évidemment ! ! !

    La partie de l’âme qui s’est incarnée a une personnalité et une conscience individuelle (cela signifie qu’elle est séparée de la Source) que nous appelons « Ego ». Notre ego comprend :

    • Le  « Soi » ou " Conscience de Soi " qui est le siège de nos capacités intuitives
    • Le « Moi » ou " Personnalité " qui fait référence aux capacités de l’intellect (intelligence, compréhension, raison, discernement).

     

    Que se passe-t-il au moment de la mort ?

    Quand le corps physique s’arrête à un moment de fonctionner, son existence n’est plus, mais l’âme et l’esprit continuent de vivre et donc d’être.

    La mort est en fait « un passage ». Ce passage permet de quitter un monde (un plan vibratoire) pour aller vers un autre plan de fréquence vibratoire différente. La mort et donc ce passage d'un plan à un autre ne change pas notre être profond.

    Lorsque le corps physique cesse de fonctionner, la corde d’argent qui relie l’âme au corps physique est rompue (souvenez-vous, à la naissance, c’est le cordon ombilical du bébé qui est coupé). L’âme retrouve sa liberté et continue son chemin.

    Ce que nous appelons " L’au-delà " est composé de nombreux plans de conscience :

    • L’âme rejoindra d'abord le plan astral qui comprend plusieurs niveaux. L'âme n'ira que sur les niveaux qui lui sont nécessaires, selon ce qu'elle a vécu sur Terre. En résumé, sur ce plan, l'âme apprend à se détacher de la matière, de la Terre, des désirs qu'elle peut avoir parce qu'elle les a " entretenus " durant son incarnation.
    • L'âme pourra ensuite (selon ses capacités mentales) rejoindra le plan mental. C'est un plan qui comprend également divers niveaux mais comme pour le plan astral, l'âme ne séjournera que sur les niveaux qui correspondent à ses capacités mentales. Ce plan vise à la transformation des sentiments.
    • L'âme rejoint alors le plan causal et séjournera sur les plans qui correspondent à son niveau de « Conscience de Soi » (siège des capacités intuitives). Ce plan permet à l'âme de comprendre toutes les causes de ce qu'elle a vécu pendant son incarnation. Sur ce plan, l'âme abandonne sa personnalité et retrouve son individualité. C’est sur ce plan que les âmes, en toute conscience, préparent leurs réincarnations.


    Quand l'âme parcourt ces divers plans, elle assiste à plusieurs " Revues de vie " qui lui permettent en quelques sortes de voir ce qu'elle a vécu durant l’incarnation et de l'aider à conscientiser ses capacités acquises.

    Pour mettre fin au cycle d'incarnations et donc accéder à des plans de l'univers de hautes fréquences vibratoires, l'âme doit avoir acquis et maitriser toutes ses capacités.

     

    Bellara – Écrit en Décembre 2017

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    Cela vous paraitra peut-être idiot, mais, je me suis toujours sentie suffisamment vigoureuse et armée pour tout affronter… pour tout surmonter, même s’il me fallait pour cela user de divers moyens comme le refoulement, le déni… et j’en passe… Mais était-ce la bonne solution ? Était-ce aussi judicieux que je pouvais le penser alors ? Pouvais-je être aussi invincible que je le supposais ? Dans mon esprit, dans mon corps, plus rien ne pouvait m’atteindre… Plus rien ne pouvait me mettre à terre...

    Les réponses sont un jour arrivées sans crier gare… Mais, j’ai (une fois de plus) préféré ignorer les signes annonciateurs. J’étais sans aucun doute obstinée, aveugle à trop de choses, sourde à d’autres… car en mon for intérieur, c’était une certitude : il ne pouvait rien m’arriver de pire que ce que j’avais déjà vécu… Mais, les faits étaient là… et j’ai alors découvert et surtout compris que j’étais très, mais alors très loin, de posséder cette invincibilité que je croyais détenir.    

    Quelle stupidité… Il est des épreuves qui vous détruisent autant physiquement que psychologiquement… que mentalement. Des épreuves si difficiles qu’il n’existe aucun terme pour caractériser, décrire précisément ce que l’on peut ressentir et vivre.  Seul(e)s celles et ceux qui ont vécu la même chose peuvent comprendre la portée de cette phrase.

    Je suis d’abord passée par la case « Déni, non-acceptation, colère, rage, repli ». J’ai fini par me retrouver totalement seule. En effet, il s’avère totalement impossible d’expliquer des choses, des faits que les autres ne peuvent comprendre et, qui de plus est, ne les intéressent pas voire les dérangent. Seule enlisée dans les abysses... Seule dans ce néant quotidien pour survivre… Oui SURVIVRE. Les journées deviennent des semaines… Les semaines… des mois… Et les mois se transforment en années…

    Puis, un jour est arrivé où j’ai réalisé que je n’avais que deux choix. Oui DEUX choix : pas un de plus, pas un de moins ! Continuer ainsi… et rester en mode survie… ou bien me relever, me battre et essayer de revenir sur le chemin de la vie.

    Mais… était-ce seulement possible, après tant d’errance dans les abîmes, de me relever et surtout… comment devais-je m’y prendre ? Aujourd’hui, je peux l’écrire : OUI cela est possible malgré les efforts à déployer… les rechutes… Je dois l’écrire également : chaque jour est un véritable combat à mener… et certains jours sont (et restent toujours) très difficiles… Mais, l’important pour moi est d’avancer pas à pas, à mon rythme. Le temps n’a plus aucune valeur.

    Pour mener de front cette lutte, il m’a fallu passer par la case « Acceptation ». Pour que cela soit possible, j’ai dû sortir de la case « Déni - refoulement», soit de ma zone de « réconfort » (même si, je le sais aujourd’hui, cette zone n’était qu’un espace d’illusions de diminution de ma souffrance) et ACCEPTER mon état, les épreuves que j’avais vécues (et celles qui venaient encore alourdir mes « bagages »). En parallèle, je n’ai pu éviter cette case attenante « Faire le deuil de ma vie d’avant ». Je ne sais pas ce qui est le plus difficile d’ailleurs : accepter ou faire ce deuil ?

    Bref… Mais comment pouvais-je accepter tout ce que j’avais déjà vécu et tout ce qui arrivait encore ? Est-ce qu’au moins cela s’arrêterait un jour ? C’est déjà très dur de vivre certaines choses, mais comprendre et admettre que tout cela a (et avait) une raison d’être relevait d’une « mission » impossible. Et pourtant… cela est possible, même si c’est un cheminement long et périlleux…. Oui ! Même si cela est laborieux à concevoir et accepter, ces épreuves sont là pour quelque chose... L’objectif est avant tout de nous faire avancer, progresser, grandir… Mais pour y parvenir, il faut le VOULOIR car sans l’envie, il ne peut y avoir évidemment de résultats de compréhension et progression… Et pour cela, il faut sans conteste passer par la case « Lâcher-prise ». Pour ma part, cela a été une étape très importante et intense pour pouvoir avancer.

     

    Dans les grandes lignes, j’ai appris et compris que :

    1. Je devais sortir de la case « Passé ». C’est vrai, je ne peux revenir en arrière et le modifier. Alors, à quoi bon continuer à me lamenter sur celui-ci ? A quoi bon me torturer l’esprit avec dix-mille questions ? Je peux bien sûr me poser des questions mais seulement les bonnes pour essayer de comprendre, trouver des réponses, m’aider à accepter ce qui a été, ce qui n’a pas fonctionné… pour entre autre ne pas continuer à commettre les mêmes erreurs… Je l’écris car c’est important : je reviens régulièrement sur cette case « Passé » pour la raison évoquée juste avant, mais également parce que, malgré toutes les épreuves, j’ai aussi de merveilleux souvenirs.

    2. Je ne devais pas (ou bien moins) « faire des plans sur la comète » ou, en d’autres termes, je ne devais pas trop aller sur la case « Avenir ». A quoi bon l’imaginer ? Je pense que cela est une perte de temps et une erreur. Il y a une leçon de la vie que j’ai bien retenue : bien souvent, elle est différente de celle que l’on avait prévue. Bien sûr, je fais des projets (comme tout le monde) mais je n’y attache plus autant d’importance. Ceci dit, je n’ai pas perdu mon goût du rêve.

    3. Je devais m’ancrer dans la case « Présent ». J’ai donc appris à vivre l’instant présent et à en savourer, à en apprécier tous les petits moments de bonheur. Je ne m’en rendais pas vraiment compte avant, mais ils sont bien réels et nombreux au cours d’une journée… Ce sont de petits riens qui rendent la vie belle : regarder un enfant sourire, une fleur, un papillon, la nature, dire bonjour à quelqu’un, donner à manger aux oiseaux…

    4. Je devais écouter les signes annonciateurs de mon corps, écouter la petite voix intérieure, écouter mon mental, mon cœur, et respecter mes possibilités, mes limites. J’ai pris conscience (sans doute trop tardivement) que certaines choses n’avaient pas autant d’importance que je ne le supposais alors, que je n’étais pas aussi indispensable et irremplaçable que je le croyais (dans le monde professionnel). Oui ! Le monde continue et continuera de tourner, même sans moi. Il est primordial d’apprendre à relativiser tout comme il est essentiel (je le sais aujourd’hui) d’écouter son corps, de le respecter. J’ai cessé de vouloir toujours « tirer sur la corde » et j’ai également appris à me remettre en question, à faire confiance à mon corps, à me faire confiance. Je reviens très souvent prendre des leçons sur cette case « Écoute de Soi – Confiance ».

    5. Je ne devais pas m’attarder sur la case « Négatif ». Je me suis délestée de tous les sentiments négatifs que j’entretenais consciemment ou inconsciemment (comme la tristesse, la colère, la haine parfois) et de toutes les personnes négatives. Cela allait au-delà puisque j’ai également dû me défaire de mes peurs (certaines), de mes craintes, de mes doutes. Tous ces sentiments et comportements, étant de basses fréquences vibratoires, étaient (et sont) des freins, des entraves à mon avancement.

    6. Je devais élire mon domicile sur la case « Positif ». J’ai appris à me nourrir de positif et à semer le positif que ce soit au niveau de mes pensées, de mes émotions, de mes gestes…  Je donne sans compter, sans rien attendre en retour… Je sais écouter… et plus encore, me taire quand c’est nécessaire… Le lâcher-prise m’a beaucoup aidée. Je me sens libre de tout contrôle (ou presque). Je suis libre de dire oui, de dire non. Je suis libre de marcher, de trottiner ou bien de faire une pause si j’en ressens le besoin. Pour apprendre tout cela, j’ai fait quelques stages sur la case « Non-culpabilité » qui ont été très formateurs.

    7. Je sais que jamais rien n’est acquis et qu’à tout moment, je peux naviguer d’une case à l’autre. Mais, même s’il me faut par moments déployer d’intenses efforts pour maintenir le cap, je reste capitaine de mon navire ! Pour terminer, même si dans le jeu d'échec, il n'y en a pas, dans ma vie, je dispose de mon joker " Libre-arbitre " !

     

    Mon existence d’avant, mes épreuves font et feront toujours partie de mon histoire mais j’ai choisi de poursuivre l’écriture de mon livre de vie. Certes, elle est bien différente de celle que j’avais imaginée et sans doute rêvée, mais est-ce aussi dramatique que cela au fond ? Non, j’en suis désormais convaincue. L’essentiel pour moi aujourd’hui est d’avancer sur le chemin de la guérison de mon cœur et de mon âme (à défaut de celle physique). Je sais que je sors grandie de tout cela (alors que je me sentais, il n’y a pas si longtemps que cela - petite… si petite et vulnérable).

    En venant au monde, j’ai appris à VIVRE… puis… à SURVIVRE… puis j’ai de nouveau réappris à VIVRE… pour enfin RE-NAITRE A LA VIE. Et… pour en arriver là, j’ai dû faire plusieurs séjours sur la case « Pardon » (mais là, c'est le sujet d’un autre article que vous pourrez lire sur le lien suivant http://les-vents-de-belara.eklablog.com/apprendre-a-pardonner-a163894926 ).

    La vie est un peu comme un jeu d’échec. Pour essayer de vaincre l’adversaire (les épreuves de la vie), il faut bien sûr avancer mais parfois, il est nécessaire de revenir en arrière avec ses pions pour mieux attaquer, pour mieux avancer. Dans la vie tout comme dans le jeu, il faut savoir faire preuve de réflexion, de stratégie, de patience...

     

    Bellara – Écrit en novembre 2018

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  • A l'intérieur de soi-même avant tout...

     

    Une révolution dans nos façons de vivre ne peut commencer qu'à l'intérieur de nous-mêmes.

     

    Stanley Cavell

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    Généralement, si l'on veut révolutionner sa façon de vivre, c'est parce que l'on souhaite avancer et évoluer. Pour cela, il faut comprendre qu'agir sur l'extérieur, soit envers les autres, est très important, mais qu'il est primordial, avant tout, d'agir sur notre intérieur. Plus nous sommes bien à l'intérieur de nous-mêmes et plus nous pouvons apporter, donner aux autres... et plus nous évoluons.

    Agir à l'intérieur de soi-même, c'est, mettre de l'ordre dans son jardin intérieur. Mais, que signifie cette expression " Mettre de l'ordre dans son jardin intérieur " ?

    Pour vous l'expliquer le plus simplement possible, comparons notre jardin intérieur à un vrai jardin. Dans ce vrai jardin, nous souhaitons y faire pousser de bonnes choses, comme des légumes, des fleurs, des plantes aromatiques... que nous considérerons ici, dans cet exemple comme " des bonnes herbes ".

    Si nous ne nous occupons pas de ce jardin, très vite, les mauvaises herbes l'envahiront et empêcheront les " bonnes herbes " de se développer. Si nous ne l'arrosons pas, très vite, nos légumes, fleurs et plantes... s'étioleront et finiront par dépérir.

    Dans notre jardin intérieur, c'est un peu la même chose. Nous avons les " bonnes herbes " telles l'amour, la tendresse, le respect, l'empathie, la tolérance, etc... et les " mauvaises herbes ", telles la colère, la haine, la tristesse, la méchanceté, etc...

    Il s'agit d'abord de " nettoyer " notre jardin intérieur et de l'entretenir ensuite. Pour cela, il peut être nécessaire de " faire du ménage " dans nos vies, soit se séparer de certaines choses, de certaines personnes. Cela est important, certes, mais ce n'est pas suffisant.

    Il faut aller au plus profond de soi, dans son jardin intérieur pour comprendre nos colères, nos frustrations, nos peines, le pourquoi de nos mauvaises pensées et/ou de nos mauvaises actions... Il est essentiel également de comprendre pourquoi elles se sont installées en nous. La première étape consiste donc en quelques sortes en un " repérage " et en une compréhension.

    L'étape suivante consistera en une acceptation. Comprendre est une chose, accepter en est une autre. L'acceptation est difficile car il faut accepter les " mauvaises herbes " (si je m'en réfère à mon exemple) mais également les causes de celles-ci. Si par exemple, nous sommes tristes, en colère..., ce n'est pas sans raison. Il est un évènement extérieur qui en est à l'origine et cet évènement, il faut également l'accepter, aussi difficile qu'il soit. Et, pour y parvenir, il faut lâcher prise.

    Au sens premier du terme, les " mauvaises herbes " n'apportent rien. Pourtant, si elles sont là, c'est qu'elles ont une raison d'être. Elles sont là pour nous faire comprendre quelque-chose et nous ne devons pas les arracher avant de les avoir comprises. Il faut également savoir que, lorsque nous essayons de les enfouir, cela ne sert à rien... car un jour ou l'autre, elles reviendront en surface... et reprendront la place des " bonnes herbes ".

    Petit à petit, nous pouvons parvenir, avec beaucoup de volonté, beaucoup de patience, à " déraciner ces mauvaises herbes " une à une... Nous devons le faire car elles sont un obstacle au développement des " bonnes herbes " et un frein à notre avancée. Le déracinement est donc une tâche ardue, il faut le reconnaitre. Il faut se donner le temps et accepter que cela ne se fera pas du jour au lendemain.

    Il ne faut pas vouloir aller trop vite... car aller trop vite, c'est prendre le risque " de déraciner les bonnes herbes " alors que notre rôle est de tout faire pour les préserver, les faire grandir. 

    Retirer les " mauvaises herbes " de notre jardin intérieur, c'est " faire de la place " et permettre aux " bonnes herbes " de croître, de proliférer, de se multiplier... 

    Ensuite, il nous faudra bien sûr entretenir notre jardin intérieur. L'entretien consistera à veiller à ce que de nouvelles " mauvaises herbes " ne prennent pas racine... L'entretien passera aussi par " L'arrosage ". Mais, comment peut-on arroser son jardin intérieur ? Il suffit de l'arroser d'amour, de douceur, de respect, de sérénité... et cela passe et passera aussi par l'amour de soi, le respect de soi...

    La finalité est de mettre de l'ordre en soi, d'établir et/ou de rétablir la sérénité, la beauté, l'harmonie dans son jardin intérieur.

     

    Bellara - Mars 2018

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