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    Je pense que nous pouvons dire que nous sommes ici (sur cette planète Terre) à l’école de la vie. Nous pouvons par conséquent dire que la Terre est une grande école et nous (en tant qu’êtres humains) sommes les élèves.

    Durant notre " scolarité ", nous aurons divers enseignants au fur et à mesure que nous avancerons dans l’âge et évoluerons socialement parlant : nos parents, nos familles, nos amis, nos professeurs, nos conjoint(e)s, nos enfants, nos collègues de travail, nos employeurs…

    Nous pourrons avoir d'autres enseignants encore si nous souhaitons évoluer spirituellement. Et puis, nous avons ce tout autre enseignant que nous appelons la vie. Elle aura beaucoup à nous enseigner au fil de nos expériences. Pour certaines, il nous sera difficile de les accepter mais le plus dur encore sera de les comprendre et d'en retirer les leçons.

    Cependant, quelque que soit notre âge, nous suivons et suivrons tous des cours différents car tous les êtres humains ne sont pas, à un même moment donné, au même niveau d’évolution. Nous pouvons dire que " la classe " dans laquelle nous sommes affectés dépend de notre niveau d’évolution.

    En plus de nos divers enseignants, nous avons à notre disposition tout un panel d'ouvrages, d’articles… écrits par d’autres, de sites Internet. Ceux-ci peuvent nous servir, évidemment. Ils peuvent être des « guides », des « conseils »… Cependant, comme pour l’éducation d’un enfant, il n’existe pas de manuels ni de formules magiques. Et le plus laborieux est de trier, de sélectionner, d'analyser, d'écarter le vrai du faux... Ce n'est pas là une mince affaire ! Pour ma part, si mon intuition, mon cœur me guident dans une autre direction, je laisse tomber ce que ce que je suis par exemple en train de lire. En réalité, je ressens au plus profond de moi, que quelque-chose n'est pas en corrélation avec mon être, qui ne résonne pas en moi. J'écoute mon cœur comme mon intuition car ils ne se trompent que très rarement.

    Aussi, les meilleurs apprentissages passent et passeront par les leçons, les expériences que nous sommes et serons amenés à vivre.

    Dans cette école, comme dans toutes les écoles, nous apprendrons du début à la fin de notre vie. Ou ! Durant notre parcours terrestre, nous resterons donc dans cette école et par conséquent, nous y apprendrons toutes les leçons nécessaires à l’évolution de notre âme.

    Avant de poursuivre, je le répète à nouveau : avant son incarnation ici, notre âme a choisi en toute conscience (avec l’aide de ses guides), tout ce dont elle avait besoin pour évoluer (lieux, famille, expériences…). Pour celles et ceux qui ne découvrent mes écrits qu'aujourd'hui, je vous donne le lien d'un autre article à ce sujet : " En savoir un peu plus sur l'âme "  http://les-vents-de-belara.eklablog.com/en-savoir-un-peu-plus-sur-l-ame-a159160180

    Certaines de ces expériences seront très agréables et d’autres le seront bien moins voire pas du tout. Mais, comme je l’ai écrit dans d’autres articles, toutes ont leur raison d’être. Là aussi, je vous renvoie à mon article " Ce qui nous arrive n'est pas sans raison " http://les-vents-de-belara.eklablog.com/ce-qui-nous-arrive-n-est-pas-sans-raison-les-choix-de-l-ame-a159200466

    Comme nous réagissons en tant qu’êtres humains, certaines nous ferons « sortir de nos gonds ». Aussi, nous pourrons ressentir de la colère, de l’injustice… et pire encoreCela est normal car, sur le coup, nous sommes incapables de comprendre et encore moins d’accepter que ces expériences (très difficiles) ne sont là que pour nous enseigner quelque-chose.

    Si nous avions l'aptitude de réagir en tant que conscience, nous n’éprouverions pas tous ces ressentis, qui peuvent nous détruire (tant au niveau mental que physique). Tout du moins, avoir de tels ressentis fait partie de l’expérience, mais nous aurions la capacité de lâcher-prise, de les accueillir comme ils arrivent, de les accepter et de les transcender, tout cela naturellement.

    Donc, si certaines leçons sont très difficiles voire insupportables, il faut savoir qu'il n’y a pas d’erreurs, ni-même de punitions (comme nous le disons et pensons très/trop souvent). Quelquefois, si elles sont aussi dures, c’est qu’elles sont « un électrochoc » pour nous faire comprendre (plus pertinemment et rapidement peut-être) que nous sommes sur la mauvaise voie.

    Évidemment, ce n’est pas facile de l’admettre, c’est vrai, et pourtant… Avec du recul, une auto-analyse, nous le comprenons et nous nous disons même : « Mais pourquoi n’ai-je pas compris plus tôt ? Pourquoi ai-je été borné(e) à ce point ? Si j’avais su… »… Je sais oui… Ce n’est pas simple d’interpréter, de comprendre le " Pourquoi " de nos expériences.

    Mais, ne l’oublions pas/jamais : nous sommes là pour COMPRENDRE et pour APPRENDRE. Et qu’elle est la meilleure manière pour cela ? C’est L'EXPERIENCE. N’est-ce pas en essayant, en expérimentant, en faisant des erreurs que nous apprenons le mieux et le plus ?

    Nous avons beau rester la tête plongée dans le sable… Garder les yeux fermés… Essayer de fuir nos responsabilités (et par conséquent notre mission d’âme)… Tenir les autres responsables parce que cela est plus facile et nous arrange (il faut le dire et le reconnaître ! )… la leçon, de la même manière ou d’une manière différente, se répètera jusqu’à ce que nous l’acquérions. Donc autant la comprendre, l’accepter et passer à l’action. Bien sûr, une fois encore, j'écris ces lignes en toute connaissance de cause...

    Je ne dis pas que c’est simple et que cela se fait d’un claquement de doigt. Non ! Absolument pas. Mais, si j’avais su tout cela avant, cela m’aurait bien évidemment aidée pour traverser et surmonter certaines de mes expériences (que j'appelle dans ces cas-là " Épreuves " ). Voilà pourquoi j’ai rédigé cet article. Peut-être vous aidera-t-il ? ! ? Ceci dit, c’est une chose de le savoir, mais, cela en est une toute autre de réagir et encore plus d’agir.

    Chacun et chacune dispose de son libre-arbitre ! Chacun et chacune doit prendre et assumer ses propres responsabilités ! Chacun et chacune est libre de rester dans le contrôle ou au contraire de lâcher-prise, d’accepter et d’accueillir ce qui vient comme des opportunités de grandir, de contribuer à l'évolution de son âme !

    Nous ne sommes cependant pas des sur-hommes ou des sur-femmes, et à ce titre, évidemment, nous avons toutes et tous nos faiblesses, et cela est normal, naturel. Elles existent et font partie de nous (de notre personnalité). Mais, celles-ci ne doivent pas nous servir de prétextes pour tenir les autres responsables, pour abandonner et attendre que le temps et/ou les autres agissent à notre place.

    Alors au lieu de les renier, pourquoi ne pas apprendre à les reconnaitre, à les accepter et éventuellement (lorsque c’est possible)  à faire en sorte qu’elles s’améliorent ? Non, il ne s’agit pas de devenir des êtres parfaits - loin de moi cette idée - mais en travaillant sur nous-mêmes, il est des choses que nous pouvons changer. Et si cela s’avère impossible, nous ne devons pas nous rendre malades pour cela. Nous avons forcément des qualités que nous pouvons préserver et développer. Tout n’est pas blanc ou tout noir, n’est-ce pas ?

    D’ailleurs, j’en profite pour faire une petite parenthèse ici : comme nous sommes tolérants avec nous-mêmes (par rapport à ce que j’ai écrit précédemment), nous devons être tolérants avec les autres, les accepter et les aimer avec leurs qualités, leurs défauts, leurs différences.

    En conclusion, essayons de tirer profit de nos expériences terrestres ! Essayons, même si ce n’est pas forcément évident, de comprendre ce que nous avons à apprendre ! Soyons plus dans le lâcher-prise, l’acceptation, la compassion et moins dans le jugement ! Soyons plus à l’écoute de notre cœur, de notre âme : tous deux détiennent les réponses aux questions que nous nous posons ! Tous deux connaissent la voie à suivre ! C’est davantage en eux que nous trouverons les réponses à nos questionnements que dans les livres, même si ceux-ci nous guident et nous ouvrent la voie ! Soyons de bons élèves ! Le mental, quant à lui, n’est pas toujours un très bon conseiller : ne l’oublions pas non plus !


    Vous trouverez des articles complémentaires sur http://les-vents-de-belara.eklablog.com/articles-a-relire-c30369834
     

     

    Bellara – Mars 2018

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    Aimer n’est, au final, pas si évident que cela… Je parle bien sûr ici d' « AIMER VRAIMENT », de « BIEN AIMER ». C’est vrai ! Il est plutôt facile de dire « Je t’aime » à quelqu’un. Mais, que se cache-t-il derrière ces mots ? D’ailleurs, n’est-il pas exact que, de plus en plus, tout le monde (ou presque...) dit « Je t’aime » à tout le monde  ? Mais, est-ce vraiment cela AIMER ? ? ?

    Pour apprendre à aimer l’autre et l’aimer réellement, il faut tout d’abord s'aimer soi-même ou apprendre à s’aimer soi-même. S’aimer soi-même, c’est s’accepter tel que l’on est, tant au niveau physique, qu’intellectuel ou émotionnel… S’accepter et s’aimer avec ses qualités, ses défauts, ses imperfections ! Ce n’est, je pense, que dans ces conditions que l’on peut vraiment aimer l’autre.

    L’amour, c’est tout un apprentissage ! Je dis également que l’amour est un « engagement » constant, continu afin que, dans le temps, il demeure tel qu’il était au moment de la rencontre et plus encore qu’il grandisse.

    Pour qu’il pérennise, il faut qu'il soit basé sur de très bonnes fondations. C’est un peu comme lorsqu’une maison est construite : si les fondations ne sont pas assez solides, profondes, elle risque de se désagréger, de « s’ouvrir » (failles dans les murs, les sols…) voire de s’écrouler à la moindre petite secousse sismique. En amour, c’est identique : si les fondations ne sont pas solides, l’amour (ou l’amitié bien sûr) risque de s’étioler, de s’effondrer voire de disparaitre au moindre problème, à la moindre discorde.

    Puis, comme un feu de cheminée, il faut l’entretenir, l’attiser pour que la flamme ne s’éteigne jamais. Que ce soit en amour, en amitié, il ne faut pas laisser la routine s'installer car elle peut être destructrice.

    Au début d’une relation, souvent, nous voyons l’autre tel que nous voulons le voir… Puis avec le temps, nous le voyons tel qu’il est réellement… De la même manière, nous nous montrons à l’autre tel/telle que nous voulons qu’il nous voit pour finir par nous montrer tel/telle que nous sommes véritablement… Oui ! ! ! Le naturel (la nature de soi-même) revient toujours au galop. Et c’est ainsi que nous nous rendons compte si ce que nous éprouvons pour l’autre est effectivement de l’amour... ou non.

    L’amour, le vrai, c’est aussi accepter l’autre tel qu’il est sans vouloir tenter de le changer, avec ses différences, ses atouts...  

    Je dirai qu'en amour et dans toute relation en général, il ne faut pas tricher... Il faut rester celle ou celui que nous sommes réellement au plus profond de nous.  C'est essentiel si nous voulons partir sur de solides bases (ou fondations)... C'est primordial si nous souhaitons que la relation dure...Ceci dit, rien ne nous empêche d'améliorer certains côtés. Mais, si nous le faisons, c'est parce que c'est notre choix et non parce que l'autre nous l'impose. D'ailleurs, il n'y a aucune raison qu'il/elle nous l'impose s'il/elle nous a accepté tel/telle que nous étions.

    Aimer, c’est construire une relation à deux dans le présent. C'est aussi s'engager dans la durée et se bâtir un avenir en commun.

    Il nous faut donc apprendre à aimer dans ce monde dans lequel nous vivons. Ce n’est au fond pas si simple que cela car le monde réel n’est ni un conte de fées ni un monde des Bisounours ! ! !

    J'ai davantage parlé du couple, mais cela est aussi valable pour la relation parents-enfants. J'écrirai ici à ce sujet, que nous ne devons pas " formater " nos enfants selon des modèles imposés par la société ou selon nos propres modèles et désirs. Trop souvent, nous souhaitons, faisons pour eux tout ce que nous-mêmes avons un jour désiré être ou avoir... Trop souvent également, nous les orientons par exemple vers des études selon les débouchés de celles-ci, selon la notoriété... seulement pour le paraître aux yeux des autres... Beaucoup encore dépenseraient une fortune pour leurs enfants simplement pour éviter les tensions, pour se sentir davantage aimés, pour qu'ils ne se sentent pas défavorisés par rapport à leurs copains/copines ou ami(e)s... Mais, est-ce cela Aimer ?

    Aimer vraiment ses enfants, c'est les laisser être et devenir ce qu'ils souhaitent être, ce qu'ils sont réellement. Cela n'est pas si évident que cela, car au fond, nous souhaitons pour eux le meilleur, ce que nous pensons être le mieux. Mais ce qui est le mieux pour nous, est-il le mieux pour eux ? Se poser cette question est déjà un début de réponse.

    Et je pourrais continuer ainsi sur l'amour des autres, sur l'amour de la nature... Nous avons beaucoup à comprendre et à apprendre en ce qui concerne l'amour.

    Cette citation de l’Abbé Pierre écrite sur la photo est profonde et prend toute son importance. D'ailleurs, il savait de quoi il parlait en écrivant ces mots !

     

    Pour terminer, j'écrirai que

    L’Amour s’apprend et se construit pas à pas !
    L'Amour s'entretient et grandit !
                            
     Apprenons à Aimer sans rien attendre en retour, sans rien demander !

    Apprenons à Aimer sans conditions la personne avec qui l'on vit, ses enfants, sa famille, ses voisins, ses amis... même si ce n'est pas évidemment du même amour !
     
    Aimer, c'est vivre !
    Vivre, c'est aimer !
     
    Bellara – Février 2019
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    Dans la vie, il arrive parfois des évènements où nous n’avons pas d’autres options que celle du changement (mutation professionnelle, rupture, maladie…). Ils peuvent nous conduire à partir et donc quitter des personnes (famille, voisins, collègues de travail…), notre chez-nous, nos activités (professionnelle, extra-professionnelles).

    Ces changements peuvent s’avérer difficiles en particulier lorsque ceux-ci nous sont imposés et plus encore lorsque la situation se présente du jour au lendemain. 

    Il faut se l’avouer… C’est extrêmement laborieux de laisser derrière soi ce qui a été, car en quelques sortes, c’est « abandonner » une partie de son passé. Cela peut être (comme écrit ci-dessus) des personnes auxquelles nous sommes très liées, des biens matériels et immatériels (un lieu géographique qui nous était cher, une maison…).

    Ces situations (parfois très complexes) peuvent engendrer tout un tas de réactions et de conséquences : appréhensions, inquiétudes face à l’avenir, angoisses, fragilisation, sentiment de culpabilité (en particulier s’il y a des enfants) voire des pathologies comme la mélancolie, la dépression...

    Lorsqu'il s'agit d'une situation subie, il faut d’abord surmonter l’épreuve (maladie, perte d’emploi...), faire le deuil de la vie d’avant. Cela ne signifie pas pour autant qu’il faut tourner la page et tout oublier. Non évidemment ! Cela signifie qu’il faut accepter que la vie d’avant n’est plus, qu’il y avait « Un avant » et qu’il y aura « Un après ». C’est ensuite qu’il nous faudra réapprendre à vivre (peut-être de manière différente, peut-être ailleurs, selon les situations).

    Le changement peut aussi relever d'un choix délibéré. En effet, l’on peut désirer changer d’existence pour diverses raisons : parce que notre vie ne nous correspond ou ne nous satisfait plus, parce que nous avons envie de vivre de manière différente, parce que nous avons envie de partir à la découverte d’autre chose, d’évoluer… Les raisons peuvent être multiples. C’est ce que j’appellerai « Tout quitter pour recommencer ».

    Dans ces cas, c’est un désir de changement. C’est beaucoup plus simple que lorsque la situation est imposée (début de l’article) dans le sens ou cette décision repose sur un projet. Et qui dit projet, dit préparation ! Les avantages comme les inconvénients sont évalués au préalable. Il est évident que, plus les avantages pèsent dans la balance, et plus l’adaptation sera facile.

    Comme l’a si bien écrit Deepack Chopra  « Le premier pas pour avoir ce que vous voulez, c’est d’avoir le courage de quitter ce que vous ne voulez plus ».

    Certes, il est plus facile de trouver le courage quand la situation est choisie plutôt que lorsqu'elle est subie. Le premier pas est le plus difficile, mais il faut oser le faire même si les craintes sont présentes.

    J’ai compris et je sais désormais qu’un changement de vie subi, n’est en aucun cas un échec. Le plus difficile (pour ma part) est de faire le deuil de la vie d’avant.

    Il faut donner du temps au temps ! Il faut prendre conscience et surtout accepter qu’il y avait une vie avant, qu’une nouvelle nous tend les bras et que cette dernière qui commence nous offrira de nouvelles opportunités, de nouvelles occasions d’apprendre, de grandir, d’évoluer.
     

     

    Bellara – Avril 2014

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  • Un jour, toutes et tous, nous nous départirons de notre corps de chair et libèrerons ainsi notre âme qui s’élèvera alors vers l’Astral.

    Ce moment est ce que nous appelons la mort et que, personnellement, je préfère appeler « L’âme hors » (l’âme hors du corps). Elle est l'évènement qui constitue la fin de la vie d'une personne. Comme écrit ci-dessus, seul le corps périt et cesse de fonctionner. L'âme, quant à elle, continue de vivre : elle poursuivra son ascension et son évolution sur d'autres plans vibratoires ou bien en se réincarnant sur Terre, selon son choix.

    Cet instant arrivera, quoi que l’on fasse, même si nous ignorons quand, car il est une étape obligatoire de la Vie de l'âme qui s'est incarnée.

    Tout le monde le sait évidemment, mais… beaucoup de personnes évitent littéralement et consciemment ce sujet… sans doute parce qu’il a une connotation négative et parce qu’il effraie.

    Pourtant, fuir toute conversation à ce sujet, c’est, je pense, faire le choix de rester dans l’ignorance, c’est aussi intensifier nos peurs et nos doutes relatifs à l’après-vie. C'est aussi être dans le déni de ce qui sera.

    Même si elle est programmée d’avance (vous pouvez lire ou relire mes articles sur le sujet " Apprendre à vivre... Apprendre à mourir..." sur http://les-vents-de-belara.eklablog.com/apprendre-a-vivre-apprendre-a-mourir-a159134574 ; " En savoir un peu plus sur l'âme " sur http://les-vents-de-belara.eklablog.com/en-savoir-un-peu-plus-sur-l-ame-a159160180 ), ce moment peut être totalement imprévisible.

    En effet, l’on peut être subitement « arraché » à la vie suite à un accident, une maladie... C’est peut-être la situation la plus difficile car nous n'avons pas eu le temps de nous préparer. Très souvent, nous réalisons alors qu'il y a beaucoup de choses que nous aurions aimé dire à la personne qui vient de nous quitter et que nous n'en aurons plus l'occasion. Souvent, les gens disent " Je n'ai même pas pu lui dire au revoir ".

    Il n’est cependant jamais trop tard pour le faire. Nous le savons, seul le corps physique ne fonctionne plus. L’âme quant à elle poursuit son existence. L'âme EST, l'âme DEMEURE CE QU'ELLE ÉTAIT, puis l'âme CONTINUERA D’ÉVOLUER. Qu’elle ait rejoint ou non le monde astral, elle nous entend, capte et ressent nos pensées.

    J'en profite pour faire une petite parenthèse... Il est une chose que j'ai comprise : il faut parler pendant que nous en avons l'occasion, dire à ceux qui nous sont chers que nous les aimons, leur offrir de notre temps, leur pardonner si nous avons quelque-chose à pardonner... Il faut apprendre à laisser de côté sa fierté, sa rancœur, sa gêne à exprimer ses sentiments parfois... ce qui nous évitera bien des remords par la suite.

    Quand la mort est prévisible (vieillesse, maladie incurable), nous pouvons mieux nous préparer à ces moments difficiles, même si ce n'est pas évident, tout comme nous pouvons aider la personne qui s'apprête à " partir " à bien (ou mieux) vivre ce passage.

    La personne concernée peut avoir envie de parler de ce qu'elle ressent, de ses craintes, de ses derniers souhaits ou bien ou souhaiter poser des questions à ce sujet. Dans certains cas, la personne ne peut s'exprimer oralement. Il faut alors être très attentif(tive) à ses gestes, ses mimiques et expressions du visage qui bien souvent en disent très long.

    Dans un cas comme dans l'autre, il est essentiel (quand cela est possible bien sûr) de rester à ses côtés, de lui accorder du temps, de l’écouter, la comprendre et de l’accompagner.

    Je pense qu’il est important d’écrire ici, qu’il ne sert à rien de mentir ni au sujet de son état (en lui disant par exemple qu’elle va guérir, de lui donner de l’espoir alors qu'il n’y en a pas) ni même au sujet de ce passage que l'on appelle la mort. En effet, le mensonge peut être pire pour la personne, pour son âme et son devenir, que le fait de reconnaitre que l'on n'est pas capable de répondre à certaines questions.

    Accompagner une personne en fin de vie est très difficile, mais c'est important, ne serait-ce que pour la rassurer de par une présence physique, l'écouter, l'apaiser avec la voix, lui tenir la main, l'aider à accepter son état et ce passage à venir.

    C'est aussi le moment de dire ce que l'on souhaite dire, ainsi que celui des " Au Revoir ". J'écris bien " Au Revoir " et non " Adieu ". Si pour plusieurs raisons, nous n'avons pu le faire au moment où le corps physique était encore en vie, nous pouvons le faire après, avec le cœur, avec la parole. Peu importe la manière, l'âme de celui ou celle qui nous a quittés est capable de capter la vibration de nos paroles ou de nos pensées.

    Je suis allée à l'essentiel, mais il y aurait encore beaucoup à écrire à ce sujet... Je terminerai avec ces quelques vers que j'ai écrit en juin 2013.

     

    Quand tu t'es envolé, j'ai refusé de te dire adieu,

    Adieu aurait signifié que jamais plus, je ne t'aurais revu.

    Je t'ai simplement dit "Au revoir mon Ange",

    Car je sais qu'un jour, nous nous retrouverons.

     

    Et avec beaucoup de recul, en sachant tout ce que je sais aujourd'hui, il ne peut y avoir d'adieux puisque l'âme de celui ou celle qui nous a quittés vit plus que jamais, même si c'est sur un autre plan.

     

    Bellara - Avril 2018

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