•  

    Il faut voir et prendre tout ce qui se présente à nous (les circonstances, les occasions, les opportunités, les rencontres…) non pas comme des épreuves, des tests, des contraintes… mais comme de nouvelles expériences, des possibilités, des propositions, des invitations... pour se découvrir, être ou devenir soi, pour mieux vivre ou vivre différemment, pour grandir, évoluer...

    Voir la vie ainsi change beaucoup les choses et pas à pas, nous changerons nous-mêmes. La plus importante est que, penser et agir ainsi, c’est passer du négativisme au positivisme, de l’inaction (souvent, nous restons à attendre que les choses s’améliorent, nous nous lamentons et même victimisons) à l’action (si nous sommes dans l’acceptation, nous agissons avec ce qui est, ce qui vient). La seconde est, nous le savons toutes et tous, que plus nous sommes positifs/positives, plus nous attirons le positif et vice-versa.

    Remarque : Attention, je n'écris nullement que que nous devons être positifs 24 heures sur 24. Nos émotions négatives ont, je pense, une raison d'être, une raison profonde pour nous faire comprendre, nous apprendre quelque-chose sur nous-mêmes. L'essentiel est de les accepter, les guérir, les transcender.

    Ceci dit, si la voie que nous suivons ne nous convient pas/plus, qu’elle ne nous apporte ni la joie, ni la satisfaction, ni l’épanouissement, rien ne nous empêche d’en changer. Nous ne sommes pas obligé(e)s de suivre les voies toutes tracées (par nous-mêmes ou dictées par les autres : famille, amis…), de suivre les chemins que prennent les autres… Qui nous empêche de déménager, de quitter notre emploi, nos amis et même notre famille pour vivre notre propre vie ? Personne en tous cas ne devrait le faire.

    Quoi qu’il en soit, l’essentiel est d’accepter son/ses expérience(s) sans pour autant la/les juger et d’en tirer les meilleures leçons, les meilleurs profits. Toutes nous offrent des possibilités, même si elles ne sont pas toujours évidentes à repérer, à comprendre.  Quelles que soient les expériences, elles demeurent des lignes directrices et quelles que soient nos décisions, nous disposons de notre libre-arbitre. Dans tous les cas, choisir telle ou telle voie, c’est également accepter tous les évènements, toutes les occasions… qui se présentent.

    Pour conclure, vivre dans cette optique (soit de voir toute expérience, toute chose comme une possibilité), c’est vivre plus sereinement. Cela implique évidemment qu’il faut se délester de son passé (qui ne reviendra pas, qui n’est pas modifiable) et ne pas s’accrocher à un avenir (qui reste incertain) pour vivre pleinement l’instant présent, s’ouvrir et accueillir ce qui est, ce qui arrive, ce que nous aimons, ce qui nous comble.

    Pour ce que nous n’aimons pas, ne nous comble pas, il faut accepter que cela fait partie de cette possibilité que nous avons choisi, de cette expérience et que derrière cela, il y a quelque-chose à en retirer. Et s’il m’a fallu faire tomber les murs que j’avais construits autour de moi pour me protéger, brisé toutes mes armures…, ceci est ma philosophie de vie désormais ! Et, même si rien n’est simple, si certains jours sont et demeurent très difficiles, je vis tellement mieux. En tous cas, c’est beaucoup plus simple que lorsque j’étais dans le contrôle permanent et total.

    Je terminerai avec cette citation de Carl Jung : « Je ne suis pas ce qui m’arrive, je suis ce que je choisis d’être ». Ce qui est important, c'est ce que nous ferons avec ce qui arrive ! ! !

     

    Bellara – Juillet 2017

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    Art. L. 111-  1 et L. 121-2. du Code de la Propriété Intellectuelle (CPI).

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  •  Retrouver le plaisie de l'émerveillement
     

    Il n’y a pas si longtemps, j’ai relu le merveilleux livre d’Antoine de Saint-Exupéry « Le petit prince » et il est des phrases qui résonnent en moi : « L’essentiel est invisible pour les yeux », « On ne voit bien qu’avec le cœur »…

     

    Je me suis une fois de plus remise en question et j’ai pris conscience que j’avais totalement perdu ma notion de l’émerveillement. Il s’est passé tellement de choses dans ma vie que j’ai tout simplement oublié le bonheur, le plaisir que procure en soi l’émerveillement.

     

    Je me suis alors souvenu de tout ce que je pouvais ressentir alors que je n’étais qu’une enfant, lorsque je découvrais des choses (même les plus banales), observais des personnes. Mes ressentis étaient profonds et intérieurs. Je les exprimais simplement et naturellement avec le cœur, sans crainte d’être jugée. C’était cela l’émerveillement ! Je portais un regard neuf, innocent, naturel sur toute chose, sur tout être, qu’il soit animal, végétal ou humain.

     

    J’aurais tant d’exemples à vous donner… mais je ne vous en citerai que quelques-uns. Pour moi, l’émerveillement… C’était de trouver de petites fraises des bois sur le chemin de l’école, de les cueillir et les déguster aussitôt… C’était de découvrir un oiseau blessé, de lui accorder toute mon attention pour le soigner et le voir un jour à nouveau voler librement… C’était de voir une coccinelle ou un papillon se poser sur ma main et les contempler durant de longues minutes… C’était de construire avec des morceaux de bois ramassés ici et là des nichoirs pour les oiseaux, les observer aller et venir pour construire leur nid, puis nourrir leurs petits et un beau jour voir les oisillons quitter leur nid… C’était d’aller marcher dans la forêt et regarder toutes les merveilles et les bienfaits de Dame Nature… C’était de contempler les escargots progresser lentement dans le jardin, toucher leurs tentacules (que j’appelais alors « cornes ») et les voir aussitôt se rétracter… En somme, toutes occasions et opportunités étaient bonnes pour découvrir, apprendre, expérimenter et m’émerveiller.

     

    Mais en grandissant, avec le temps, les contraintes de la vie et de la société, j’ai laissé filer toute cette magie. J’ai peu à peu oublié de prendre le temps de m’arrêter et de m’émerveiller devant les choses les plus simples.

     

    J’ai décidé qu’il n’était pas trop tard pour retrouver ces plaisirs de la vie, de me laisser séduire et enchanter par elle, par toutes ses merveilles. Je vais de nouveau laisser mon regard, mon cœur se porter sur chaque chose et sur tout ce qui se cache au-delà de chacune d’elle. Je veux de nouveau me laisser bercer intérieurement par ces sensations, souvent inexprimables.

     

    Je vais prendre le temps de marcher dans la nature, dans les forêts, de m’asseoir quelque-part, dans l’herbe ou sur un tronc d’arbre. Je vais prendre le temps de contempler le ciel, la lune, les étoiles, le soleil, les nuages, les arcs-en-ciel, les arbres, les fleurs, les insectes, les oiseaux, les animaux… Je vais prendre le temps d’apprécier les formes, les couleurs, les senteurs… Je vais prendre le temps d’écouter les sons, les chants des oiseaux, le vent dans les feuillages et le silence… Je vais prendre le temps de voir mes enfants s’émerveiller, de les entendre parler, chanter et rire… Je vais tout simplement prendre le temps de savourer chaque instant, de profiter du présent…

     

    Je suis fatiguée de vouloir tout planifier, tout contrôler. Je veux simplement VIVRE ! Je ressens profondément le besoin de me reconnecter au réel, de retrouver ce lien qui m’unit à lui. J’ai besoin de retrouver des expériences qui feront du bien à mon cœur, à mon âme. J’ai besoin de m’étonner, de m’émerveiller à nouveau. Ces moments que j’ai vécu autrefois demeurent dans ma mémoire et resteront inoubliables. Je ressens aujourd’hui le besoin de m’en créer de nouveaux.

     

    Bellara – Mars 2016

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    * * *

     

    Sept années se sont écoulées depuis l’écriture de cet article que j’ai retrouvé dans mes archives… et il s’est passé beaucoup de choses depuis.

     

    Ma vie n’est pas toujours rose, c’est certain, mais il est une chose certaine : ce n’est pas en restant et en focalisant sur le négatif que nous pouvons vivre… Je veux dire vivre vraiment et intensément sa vie. Le négatif existe c’est vrai et nous ne pouvons le renier. Mais, je sais aujourd’hui, qu’il y a bien d’autres choses derrière ce négatif, derrière les difficultés et les problèmes. Oui, derrière le négatif, il existe une immense palette de positif, de multiples issues et possibilités... même si nous ne le percevons pas dans l'immédiat.

     

    C’est ce que j’appelle l’expérience de la vie : elle est faite de positif, de négatif. Mais faudrait-il cesser de vivre parce que certaines expériences sont bien difficiles ? Non ! Je pense au contraire, qu’il faut être dans la gratitude (même si ce n’est pas toujours évident surtout lorsque certaines choses sont incompréhensibles) d’avoir eu l’opportunité de venir expérimenter cette dimension en vue de permettre l’évolution de notre âme, de contribuer à l’évolution du monde.

     

    Chacun et chacune, malgré les épreuves a la capacité de mettre des couleurs dans son existence, de vivre pleinement et de s’émerveiller.  Il suffit de le vouloir, de prendre son temps et de changer son regard sur la vie, sur ce qui est, sur ce qui vient… donc de cesser de tout vouloir contrôler, soit de lâcher prise. Il faut savoir que nous avons encore beaucoup à découvrir, et ceci est possible si nous sortons de notre routine.

     

    Durant ces sept années écoulées, j’ai réappris à m’émerveiller, à retrouver mon innocence infantile. Il se cache tellement d’inconnu, de mystérieux derrière chaque chose, de beautés insolites ici et là. La vie, la nature est emplie de miracles. De tous côtés, il y a des merveilles ! Mais, il ne faut pas oublier que c’est avec son cœur, son âme, avec la totalité de son être que l’on s’émerveille. Je ne ressens aucune honte, aucune gêne à écrire, à dire que je me suis sentie enfant devant des troncs d’arbre ou des arbres aux formes humaines voire féeriques, devant des trèfles à quatre feuilles, des rochers aux formes animales ou humaines… La vie est tellement variée qu’elle ne peut que nous émerveiller.

     

    Aujourd’hui, je suis persuadée que ce n’est pas un hasard que cet ouvrage « Le petit prince » d’Antoine de Saint-Exupéry soit de nouveau arrivé dans mes mains, il y a sept ans. J’avais déjà, c’est certain, perdu beaucoup trop de temps, trop d’occasions et cette remise en question était nécessaire. Et c’est magique, féerique ! Et ce qui l’est tout autant, c’est qu’il n’y a pas besoin de partir loin pour retrouver cet émerveillement. Ma vie, en ce sens, a changé et c’est merveilleux ! Je ne vois bien qu’avec le cœur… même ce qui pour d’autres est invisible !

     

    Si vous avez des doutes ou si vous avez oublié ce qu’est l’émerveillement, c’est simple, regardez vos enfants, petits-enfants... et voyez à travers leurs yeux. Ressentez ces émotions profondes vous envahir. Accueillez-les ! Vous serez surpris (es) et sans aucun doute, vous en redemanderez.

     

    Bellara – Janvier 2023

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    Y-a–t-il un chemin meilleur que l’autre ? Tout le monde, et moi aussi bien sûr, se pose la question lorsque plusieurs voies s’ouvrent à nous.

    Je vous dirai que la réponse se trouve dans la profondeur de notre cœur. Aussi, il est essentiel de l’écouter et de suivre le chemin qu’il nous indique, même si celui-ci ne correspond à priori pas à nos choix premiers et parfois rêvés.

    Ce sera peut-être un grand changement… mais sans doute pour de très bonnes raisons. Il suffira d’écouter, de regarder autour de soi, de repérer et déchiffrer ce qu’il nous indique, ce qu’il a à nous apprendre.

    N’ayons pas peur de l’inconnu, de l’imprévisible. Marchons en confiance. Ne perdons pas de vue notre objectif, la destination finale. Ils seront les mêmes, quel que soit le chemin emprunté.

    Et si nous échouons, ce ne sera pas grave. Dans tous les cas, nous aurons bien moins de regrets que si nous n’avions jamais essayé.

    Alors saisissons cette chance, même si personne ne nous suit ! Ne renonçons pas ! Il arrivera, j’en suis convaincue, un moment où, vraiment, nous n’aurons plus envie de nous retourner.

    Quel que soit le chemin, il y aura toujours des choses à découvrir, à comprendre... des enseignements  à en retirer.

    Henri Gougaud a écrit : « Les vrais chemins sont ceux du cœur, pas ceux du monde ». Comme il a raison ! ! !

     

    Bellara – Janvier 2018

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    Un jour, ma fille vint vers moi et me demanda :

    « Maman, je ne comprends plus ! Souvent, tu nous dis : Vous ne devrez jamais oublier toutes vos valeurs. Mais, c’est quoi les valeurs car mes copains et copines à l’école me disent que la valeur c’est le prix d’une chose qu’on achète, comme une voiture, une maison, des habits… Alors c’est quoi tous les prix qu’on ne doit pas oublier car les prix, ça change tout le temps et il y en a trop pour les retenir ?

    - Oui ma chérie, en un certain sens, tu as raison. Chaque chose que l’on achète a un coût, une valeur. Mais ce n’est pas du tout d’argent à quoi je pense, lorsque je vous parle de vos valeurs à toi et à tes frères et sœurs. Pour nous, en tous cas, les véritables valeurs, celles qui sont très importantes à nos yeux, ce sont des choses que l’on n’achète pas !

    - Ah bon ! Et c’est quoi alors ?

    - En fait, tu les connais, mais je vais t’en rappeler quelques-unes. Il y a bien sûr l’honnêteté, la tolérance, le courage, la modestie, la simplicité, la fidélité, le respect…

    - Et puis la politesse, la gentillesse et les amis et la famille, ajouta-t-elle très fière d’elle.

    - Oui exactement, ma chérie, c’est très important.

    - Tu sais maman, il y a plein d’enfants à l’école, qui disent qu’ils ont de la valeur parce que leurs parents sont riches et qu’ils ont plein de trucs. En fait, ils ont plein de choses, mais ils ne sont pas toujours très gentils.

    - Je le sais… C’est ainsi… Pour certains, les valeurs consistent en cela. Mais, au fond de ton cœur, crois-tu qu’ils sont plus heureux que toi parce qu’ils ont plus de choses que toi ?

    - Oh non maman ! Nous, on a le plus important : l’amour de toi et de papa et tout ce qu’on fait ensemble tous les jours, comme chanter, rire, jouer…

    - Je suis totalement d’accord avec toi ma chérie. Et tu sais, il ne faut pas juger ceux qui ne pensent pas comme toi. Le plus important, c’est que toi, tu aies compris le vrai sens des valeurs. Tu te rendras compte tout au long de ta vie combien elles sont essentielles.

    - Oui maman et je n’oublierai pas. Et tu sais… Je préfère vraiment ces valeurs-là ! ».

     

    Cette conversation m’a mis tellement de baume au cœur que jamais, non jamais, je ne l’oublierai. Si je l'ai partagée, c'est pour nous rappeler, qu'aujourd'hui ces valeurs existentielles se perdent... Malheureusement... A méditer...

     

    Bellara – Janvier 2012

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