• Lâcher prise : Pourquoi et Comment ?

     

    Qui n’a pas envie de lâcher prise pour être mieux avec les autres, avec soi-même, pour pouvoir mieux surmonter les problèmes, les difficultés, vivre, avancer, évoluer ? Dans notre société, l’on parle en effet de plus en plus de la nécessité, de l’importance du lâcher-prise, mais que veut réellement dire « Lâcher prise » ? Comment faire ? Pourquoi ?

    Il faut déjà savoir que l’on peut aborder cette notion lâcher-prise ou du laisser-aller sous plusieurs angles. Dans notre dimension matérielle, c’est en quelque sorte, cesser d’en vouloir aux autres, au monde entier parce qu'ils ne vont pas dans notre sens, ne répondent pas à nos attentes, n’agissent pas comme nous le souhaitons, ceci en vue de limiter nos frustrations, nos déceptions. C’est aussi cesser de s’en vouloir, de culpabiliser, d’être dans le contrôle des choses, des situations, des pensées, des actions…

    Dans la dimension spirituelle, lâcher-prise, c'est faire confiance à l’Univers grâce à la compréhension, à l’acceptation, que tout ce qui nous arrive n’est pas sans raisons et correspond aux besoins de notre âme et non pas à nos attraits matériels.

    Je rappelle que l’âme avant son incarnation a choisi en toute conscience ce qui lui serait nécessaire pour apprendre et évoluer  (lire/relire mes articles : « Ce qui nous arrive n'est pas sans raison... Les choix de l'âme » sur http://les-vents-de-belara.eklablog.com/ce-qui-nous-arrive-n-est-pas-sans-raison-les-choix-de-l-ame-a159200466 et « En savoir un peu plus sur l'âme » sur http://les-vents-de-belara.eklablog.com/en-savoir-un-peu-plus-sur-l-ame-a159160180 ).

    Aux travers des expériences, elle pourra par exemple, apprendre l'amour, la joie, l’acceptation, le pardon, la tolérance... Pour les comprendre et saisir leur importance, elle doit connaitre les opposés, comme l’abandon (que ce soit au niveau de l’amour, de l’amitié, de la capacité physique, de la possession matérielle…), la tristesse, la colère, l’intolérance, la peur En somme, durant notre séjour sur Terre, nous découvrons la dualité : positif/négatif, lumière/ lumière non éclairée (ou ombre)…

    Comme nous disposons de notre libre-arbitre, nous avons, jusqu’à notre désincarnation, le choix entre l’inaction et l’action. Et c’est pour mieux vivre et comprendre ces expériences, qu’il nous faut lâcher prise. Souvenez-vous de ce proverbe Aborigène que j’aime beaucoup, que j'ai partagé plusieurs fois et qui corrobore ce que je viens d’écrire : « Nous sommes tous des visiteurs de ce temps, de ce lieu. Nous ne faisons que les traverser. Notre but ici est d’observer, d’apprendre, de grandir, d’aimer… Après quoi nous rentrons à la maison ».

     

     

    CONSÉQUENCES DU CONTRÔLE PERMANENT, DE L’ABSENCE DE LÂCHER-PRISE

    Avant d’expliquer pourquoi et comment lâcher-prise, je vous expose les conséquences de l’absence de lâcher-prise. Si nous sommes continuellement dans le contrôle, les conséquences peuvent nombreuses et dramatiques pour notre Être, pour notre devenir, pour notre évolution. D’ailleurs, nous pouvons nous poser la question : peut-on vraiment avancer, grandir si l’on persiste dans le contrôle total ?

    Demeurer dans le contrôle, c’est se maintenir dans son mal-être, ses souffrances… Je citerai en exemples celles que je connais le plus puisqu’elles m’ont très longtemps maintenue prisonnière dans mon passé, comme la culpabilité, l’auto-dévalorisation, le doute de soi et des autres, la mésestime, le découragement…

    On finit par vivre dans une " automutilation " mentale avec des phrases qui tournent en boucle et nous font souffrir : « Si j’avais su… », « J’aurais dû… », « Je suis incapable de… ».  L'ego, le mental ont le dessus sur le cœur. Et pendant ce temps, le monde, lui, continue de tourner, la vie s’égrène…

    Si l’on fait le nécessaire pour se « réveiller » et sortir de cette spirale vicieuse et infernale, l’on se rend compte que l’on a perdu beaucoup de temps, raté beaucoup de choses… Là encore, il faut lâcher prise, comprendre, accepter, agir. Il n’est jamais trop tard pour le faire. Il faut travailler pour retrouver une meilleure estime de soi. Je vous invite à lire/relire mon article « A l'intérieur de soi avant tout » sur http://les-vents-de-belara.eklablog.com/a-l-interieur-de-soi-meme-avant-tout-a140522986.




    POURQUOI ET COMMENT LÂCHER PRISE

    Le lâcher prise (comme j’en reparlerai plus loin) doit s’associer à l’acceptation et au pardon. L’objectif est d’être mieux avec soi-même, de trouver notre place, notre rôle dans cette incarnation sur Terre, en sachant que nous faisons partie d’un Tout.

    J’ai compris que refuser le lâcher-prise, c’est en quelque sorte refuser de Vivre pleinement. Pour moi, ne pas vivre pleinement, c’est marcher contre le vent, nager contre le courant, partir en randonnée avec des tongs aux pieds... : nous avançons difficilement, nous prenons le risque de ne pas arriver à destination et de plus nous gaspillons de l'énergie pour pas grand chose.

    Il faut apprendre à faire confiance à la vie, se faire confiance car au-delà des épreuves et difficultés, l’Amour est, l’Amour demeure, l’Amour opère. Les synchronicités nous le rappellent (Lire/relire mon article « Rendez-vous » sur http://les-vents-de-belara.eklablog.com/rendez-vous-a129519688
     
    Lâcher prise, c’est donc arrêter de vouloir tout contrôler quel que soit le domaine (personnel, professionnel, émotionnel, relationnel, évènementiel…). D’ailleurs, certaines choses sont incontrôlables, donc il est préférable de lâcher prise plutôt que se battre contre elles afin de limiter les souffrances, les frustrations. Par contre, en lâchant prise, nous pouvons changer nos manières de percevoir les personnes, les faits, modifier nos habitudes, qui, il faut le dire, sont parfois bien stériles et obsessionnelles.

    Lâcher prise, c’est accueillir et vivre consciemment le moment présent avec le positif comme le négatif. Il faut comprendre que les choses, les évènements ont leur raison d’être. Il faut accepter ce qui n’est plus, ce qui est, ce qui vient sans se focaliser sur ce qui n’est pas encore, tout comme il faut accepter les autres dans leurs similitudes, leurs différences et s’accepter soi-même.

    La Terre est un monde de basses fréquences vibratoires, de densité, d’illusions. Notre âme a eu le privilège de bénéficier d'un corps avec des sens physiques pour expérimenter en vue d'évoluer. Nous devons donc vivre au mieux nos expériences, et ce n'est pas facile car avec ce corps physique, nous ne pouvons voir, entendre au-delà de la matière. Mais, nous pouvons écouter la petite voix intérieure, nos guides toujours présents pour nous guider, observer les signes/symboles présents sur notre chemin pour nous indiquer la voie à suivre, les transformations intérieures. Il faut pour cela mettre de côté son mental, son ego et ressentir en profondeur avec son cœur, son âme.

    Il faut donc laisser venir à soi les évènements, les personnes, les choses, accueillir avec attention nos intuitions, nos émotions… En lâchant prise, nous pouvons découvrir les trésors qui se cachent en nous. Tout se trouve dans le cœur, à l’intérieur et non à l’extérieur ou dans le mental. Ce dernier nous enchaîne dans le contrôle néfaste et involutif, nous maintient dans la dualité (source des souffrances, des doutes, des peurs…), dans l’inconscience, dans l’ignorance, dans la séparation du Tout.  

    C’est le cœur qui nous ouvre les portes et c’est à travers lui que nous pouvons laisser exprimer notre lumière intérieure ainsi que notre énergie consciente. Notre cœur sait, mais, nous avons oublié, d’où l’intérêt de nous reconnecter à lui. Il doit prendre la place du mental, de l’ego pour parler, agir, créer à leur place. Par ailleurs, plus nous sommes connectés à lui et moins nous avons, au final, besoin de lâcher prise puisque la confiance prend la place du contrôle.

    « Théoriquement », il n’y a pas besoin, car l’Univers sait ce dont notre âme a besoin (car notre incarnation a été bien préparée), mais nous pouvons raisonnablement (pas l’impossible, ni l’irréaliste) demander de l’aide à nos guides. Je pense cependant que si l’on demande, c’est parce qu'en réalité, nous sommes toujours dans le contrôle et que la confiance n’est pas totale. Pourtant, tout a un sens et tout arrive au bon moment. Je comprends malgré tout que cela puisse être rassurant pour les personnes.

    Ainsi, si l’on vit des épreuves difficiles, c’est parce qu’il y a des enseignements à en retirer comme par exemple le pardon, l’Amour (apprendre à aimer, à s'aimer et devenir Amour), la tolérance, l'empathie, le dépassement de soi… Il faut cesser de se lamenter, de se dire que la vie est cruelle avec nous… Loin de moi, l’envie de donner des leçons… Si je peux écrire ces lignes aujourd’hui, c’est parce que j’ai très longtemps pensé et fonctionné ainsi. Cependant, avec le temps, un intense travail, des lectures… j’ai pu en lâchant prise comprendre, avancer, grandir, évoluer. J’ai aussi appris à ouvrir mon cœur, ma conscience, à me reconnecter à mon âme en faisant taire mon ego, mon mental. C’est d’ailleurs ainsi que j’ai pu remonter en surface et voir la lumière au bout du tunnel.

    Malgré les expériences difficiles, nous pouvons vivre heureux, même si ce n’est pas évident. La base est de faire confiance à la vie, de se faire confiance, de lâcher prise sur ce qui se présente. Je n’écrirai pas qu’agir ainsi supprime l’épreuve, la difficulté, mais si nous sommes dans l’accueil, l’acceptation, cela nous aide à la traverser, la surmonter. Derrière les nuages, il y a le soleil !

    S’acharner à vouloir contrôler, à focaliser sur les problèmes, c’est perdre son temps, gaspiller inutilement son énergie, sans résultats. La résistance peut amplifier les difficultés tout comme les conséquences. Avec le temps, au contraire, l’on remarque que plus nous nous détachons et plus les solutions, l'apaisement apparaissent comme par magie.

    Quand nous accueillons nos émotions, nous apprenons à les identifier, les comprendre, découvrir quel(s) impact(s) elles ont sur nous. Par exemple, nous pouvons prendre conscience que, la haine, la colère ne mènent à rien. Nous nous faisons plus de mal à nous-mêmes qu’à celui ou celle que nous désignons comme responsable de notre malheur, en nous enfermant plus encore dans le cercle vicieux de nos souffrances, de notre mal-être. En ce sens, agir, c’est aussi prendre ses responsabilités.

    Comme écrit plus haut, il faut vivre dans l’instant présent, c’est-à-dire, éviter de naviguer et s'égarer entre le passé et l’avenir. Comme également écrit dans mon poème « Lâcher prise », retenir et résister, c’est vivre dans le passé, penser qu'il n'y a que lui. Lâcher prise, c’est savoir qu’il y a un avenir. J’ajouterai ici que vivre, c’est conscientiser qu’il y a aujourd'hui. Cela ne veut absolument pas dire qu'il faut renier son passé, le regretter. Cela signifie juste qu'il faut lâcher prise et accepter que, ce qui a été devait être pour notre évolution et qu’il ne peut être changé.  Pourquoi ressasser encore et encore, rester enlisé(e) dans les regrets, les remords, la culpabilité ? Il faut s’en libérer pour écrire de nouvelles pages. Il ne faut pas non plus trop penser à l’avenir car ce qui doit arriver, arrivera et par conséquent, c’est inutile d’extrapoler. Souvenons-nous de ces mots « Carpe Diem » : accueillons le jour qui vient, laissons-nous emporter par son flot pour le vivre en plénitude.

    Il faut le savoir, la vie est en continuelle mutation, transformation et c’est ce qu’il faut accepter sous peine de devoir toujours lutter. Lâcher prise, c’est donc s’ouvrir en conscience à ces changements, les accueillir. De même, il faut accepter que la vie est et reste emplie de mystères et que nous n’obtiendrons pas toutes les réponses aux questions que nous nous posons.

    Il est une autre chose, sur laquelle j’ai plusieurs fois écrit : c’est qu’il faut faire de ses peurs, de ses souffrances, de ses doutes… des alliés plutôt que des ennemis. Cela aide énormément et nécessite de passer par l’acceptation. Pourquoi les voir comme des alliés ? Parce que, d’une part, c’est plus facile de cohabiter avec eux, et d'autre part, parce qu'ils sont là pour nous (notre âme) faire comprendre, nous enseigner quelque-chose, nous faire évoluer.  

    Il est important de savoir prendre du recul pour relativiser, dédramatiser, se poser les bonnes questions (Pourquoi cette situation ? Qu’a-t-elle à m’apprendre ?…), se reconnecter à son corps, son cœur, son âme et prendre de la distance avec l’ego, le mental.

    Il est indispensable d’apprendre à s’aimer… Il faut cesser de toujours se juger, de culpabiliser à outrance. Finies les phrases « Je n’y arriverai jamais… », « Je suis vraiment nulle… », « Je suis ci, je suis ça… », « Si j’avais su »…  J’ai appris à prendre conscience de toutes ces pensées négatives à mon égard, qu’elles occupaient beaucoup trop d’espace et étaient bien trop ancrées. En lâchant prise, j’ai changé ma façon de les percevoir. J’ai positivé plutôt que négativisé et avec le temps, elles ont peu à peu filé. Par exemple, je ne dis plus « Je suis incapable de… », je me dis « Pour le moment, je n’y arrive pas, peut-être parce que c’est encore trop tôt, mais je reprendrai plus tard ». Je ne me dis plus « Je suis nulle…» mais « Il y a effectivement des choses que je ne sais pas faire, mais j’ai des qualités et je vais les exploiter ».

    En lâchant prise, j’ai également appris à aimer ma vie : c’est la mienne ! Je sais désormais que je l’ai choisie (comme écrit plus haut dans l’article). Je n’envie pas celle des autres, ni ce que les autres ont. Je me contente de ce que j’ai, j'ai accepté ce que je n’ai plu. J'agis avec ce que j’ai, celle que je suis et c'est l'essentiel. En parallèle, j’aime les autres tels qu’ils sont, avec leurs qualités, leurs défauts, leurs différences. Ni je les critique, ni ne les juge, ni j’essaie de les changer (j'essaie cependant de leur ouvrir la voie tout en reconnaissant que je ne détiens pas la science infuse évidemment : je me sers uniquement de mes expériences, de ce que j'ai compris, appris pour le faire). J’essaie simplement de les comprendre.

    Cependant, il faut prendre conscience que si quelque-chose, quelqu’un… engendre en nous un grand malaise, une souffrance, c’est qu’il faut sans doute s’en détacher car ils ne correspondent pas à nos besoins. Ne pas le faire, c’est prendre le risque de rester statique voire de régresser (Lire/relire mon poème « Rencontres » sur http://les-vents-de-belara.eklablog.com/rencontres-a156408156). Il arrive un moment où, il faut être capable de couper des liens (surtout s’ils sont nocifs), tout comme, il faut savoir se défaire de nos limites, nos frustrations qui résultent souvent de notre société matérialiste.

    Il faut sortir des cercles vicieux que nous avons pu élaborer au fil des années, accepter que les échecs n’en sont pas car ils nous ont forcément appris même si nous n’en avons pas encore forcément conscience. La compréhension et la prise de conscience peuvent se mettre en lumière plus tard, ce n’est pas dramatique.

    Il faut aussi pardonner aux autres comme se pardonner à soi-même (Lire/relire mon article « Apprendre à pardonner sur http://les-vents-de-belara.eklablog.com/apprendre-a-pardonner-a163894926 ) et être capable de faire des deuils. Je ne parle pas ici seulement des personnes que l’on a pu perdre parce qu’elles sont décédées, mais aussi des personnes qui ont pu sortir de notre vie (quelles que soient les raisons). Il peut aussi s’agir de deuil de celle/celui que l’on a été, de certaines choses ou évènements (perte du travail, divorce, déménagement…). Comme je l’ai écrit plus haut, la vie est en perpétuel changement, et, au fond, notre existence est faite de deuils.

    Il faut également changer notre manière d’être, de voir les choses, le monde, les situations... et sortir de nos fausses croyances et de celles imposées par les autres, par la société, car elles sont des freins à notre évolution. L'argent, la compétition, le pouvoir, le statut, la possession de biens matériels... ne nous rendent pas plus heureux. Nous devons vivre et être pour nous et non pour plaire et/ou entrer dans les moules de la société. Ce n’est pas par exemple parce que l’on est moins performant, moins riche... que son voisin, son collègue de travail… que l’on n’a pas de grandes qualités... Pourquoi se créer des souffrances inutiles en essayant d’être quelqu’un d’autre ? Alors, soyons et restons l’Être que nous sommes vraiment !


    QUELQUES MÉTHODES POUR LÂCHER PRISE

    Je ne suis ni coach, ni experte en matière de lâcher-prise. J’ai mes manières d’agir, mes méthodes et si elles me conviennent, elles peuvent ne pas convenir à tout le monde. Mais, si elles peuvent vous aider, c'est avec plaisir que je les partage !

    La méthode du post-it : j’écris sur ceux-ci des phrases-clés qui correspondent à mes priorités ou besoins du moment comme : « Chaque jour est un nouveau jour », « Tu n’as pas raison d’avoir peur », « Tu peux y arriver », « Cesse de t’accrocher au passé », « Profite des petits bonheurs »… Je les placarde à des endroits stratégiques (impossible de les manquer). Je les mets en application jour après jour et lorsqu’elles sont acquises, donc quand je ne suis plus dans le contrôle, j’en ajoute des nouvelles (toujours en rapport avec les points sur lesquels je souhaite lâcher prise et m’améliorer).

    Les listes quotidiennes : il est impossible de travailler et de lâcher prise sur tout en même temps. Avec ces listes, je dresse mes priorités, ce qui me permet de ne pas m’égarer, de ne pas partir dans tous les sens, de me concentrer sur l’essentiel.

    La méthode des tableaux : pour chaque décision importante à prendre, je réalise un tableau à deux colonnes (une pour le négatif, l’autre pour le positif). Je prends conscience de ce que la décision peut m’apporter. Pour les aspects négatifs, je réfléchis s’il m’est possible de lâcher prise et comment et pour les autres, je passe par l'acceptation. Cela m’aide beaucoup dans la prise de décision et me permet de mieux l’envisager, l’appréhender et la vivre. J’utilise cette même méthode pour certaines situations que je peux vivre, en particulier, celles qui sont difficiles, douloureuses, car derrière le négatif, il y a du positif à en retirer. Et c’est ce positif que je parviens à dégager avec cette méthode. Nous le savons, quand rien ne va, l’on ne voit et l’on ne se fixe que sur le négatif. Je ne le néglige pas pour autant : je repère et prend conscience de ce que je ne peux pas changer en vue de travailler sur l’acceptation.

    La méthode du « Vivre et penser autrement » : j’ai modifié ma façon de vivre, de penser et même de parler en privilégiant le positif. Je ne renie évidemment jamais le négatif, le difficile, mais je fais tout pour qu'il ne domine pas ou le moins possible (même si ce n’est pas toujours facile).

    • Exemple : ma journée a été très dure aujourd’hui avec les douleurs… mais j’ai pu malgré tout me reposer et surtout regarder ce film que je voulais voir depuis si longtemps ou terminer ce livre que j'avais laissé de côté.
    • Exemple : sans vouloir tout remettre au lendemain, je ne culpabilise plus si je ne fais pas quelque-chose. Je me dis : « Bon, tu n’as pas fait le ménage, ou ceci, ou cela, mais tu t’es accordé du temps juste pour toi et tu as aussi bien profité des enfants… ».

     

     

    EN CONCLUSION

    Si j’ai écrit cet article et tant d’autres que vous pourrez trouver ici, sur mon blog, ce n’est pas parce que je prétends tout savoir, ni même pour donner des leçons. J’écris par rapport à ce que j’ai pu vivre, comprendre, apprendre… pour aider les autres à comprendre à leur tour et ainsi évoluer. Je ne suis pas indifférente aux autres, même si je ne les connais pas. Au contraire ! J’ouvre la voie (comme on me l’a ouverte aussi), mais chacun(e) dispose de son libre-arbitre pour agir ou non. Chacun(e) est maitre/maitresse de son propre destin et doit s’accomplir à sa manière.

    Bien sûr, lâcher prise n’est pas toujours simple, en particulier pour les situations douloureuses. C’est un « travail », il faut de la persévérance, du courage et surtout le vouloir.

    Comme écrit, le lâcher-prise (ou laisser-aller) passe par l’accueil, l’acceptation (même si l’on ne comprend pas tout, si l’on n’a pas les réponses à toutes nos questions) et le pardon (aux autres, à soi-même), même s’il faut mettre de côté son orgueil, même si l’on n’est pas pardonné en retour. Le pardon est un acte que l’on fait avant tout pour soi-même pour continuer à avancer.

    Lâcher prise, c’est s'offrir l'opportunité de retrouver un mieux-être d’abord puis un bien-être, sa paix intérieure, sa sérénité pour vivre et suivre sa propre route. Et peu importe, si les autres en suivent une autre. Il ne faut pas avoir peur de se tromper ! Qu’a-t-on à perdre en se trompant ? Rien, si ce n’est d’apprendre davantage.

    Il est essentiel de retenir que :
    - Accepter, ce n’est pas renoncer à tout, ni refouler, ni renier, ni ignorer les faits, les réalités de la vie.
    - Accepter, ne signifie pas non plus devenir victime des évènements en restant dans l’inaction, en attendant que cela passe, que cela devienne peut-être mieux.
    - Accepter, c’est être et agir avec ce qui est, ce qui arrive, ce que l’on a, qui l’on est, qui l’on devient, en comprenant que Vivre, ce n’est pas obtenir tout ce que l’on veut et que certaines choses ne peuvent être changées. Il ne faut pas oublier que la vie sait ce qu’il faut à notre âme. C’est VIVRE LE MOMENT PRÉSENT. C’est aussi accepter les autres tels qu’ils sont.
    - Accepter, c’est apprendre des situations et expériences pour évoluer par exemple, dans la gratitude, l’amour, le détachement, la compréhension, la remise en question.
    - Accepter, c’est laisser s’exprimer nos émotions, ne pas les retenir mais les accueillir.
    - Accepter, c’est aussi s’accepter soi-même et apprendre à s’aimer tel(le) que l’on est vraiment, avec ses capacités, ses qualités, ses défauts, ses incapacités, son impuissance, ses limites… Nous avons toutes et tous des valeurs, des capacités innées et c’est en apprenant à nous découvrir/redécouvrir que nous les recouvrerons.
    - Plus on lâche prise, plus on se défait des attaches, des emprises inutiles et nuisibles, plus on devient libre. 


    Le lâcher-prise est une manière d’être, d’agir dans laquelle nous laissons aller, nous abandonnons certaines choses auxquelles nous tenions ou à l'opposé, qui nous ont fait du mal pour nous ouvrir au présent, à l’avenir. C'est donc passer de l'inaction à l'action. Cela nous permet de ne plus être agrippé au passé, de soigner nos blessures, de nous sentir mieux et d’avancer. C’est suivre son chemin d’évolution en s'unifiant au sens du courant pour mieux arriver à destination. S’opposer, contrôler en permanence engendre l'insécurité, les peurs, les doutes, l'épuisement, les souffrances et nous freine dans notre évolution. Pourquoi vouloir contrôler ce qui ne peut être contrôlable ? Voilà une question à méditer.

    Nous ne devons pas nous laisser dominer par les énergies terrestres qui sont de basses fréquences vibratoires (nous ne sommes pas là pour le pouvoir : argent, domination sur les autres, sur les choses…). Plus nous lâchons prise, plus nous élevons notre fréquence vibratoire et moins nous avons de choses à contrôler puisque nous sommes dans l’acceptation et la confiance de ce qui est, ce qui doit être.

    En nous transformant, en apprenant à nous aimer, nous pouvons aider les autres, leur ouvrir la voie. N’oublions pas que nous formons un Tout. L’essentiel est d’être sincère avec les autres comme avec soi-même. Mais attention, ce n’est pas pour en tirer une quelconque gloire, ni un quelconque privilège, ni même vouloir les changer à tous prix.

    Lâcher prise, c’est marcher en conscience, prendre conscience de l’absurdité, de l'inutilité du total contrôle et du gaspillage d’énergie qui en découle. Nous ne pouvons changer le monde extérieur, nous pouvons changer notre monde intérieur en étant en symbiose avec la vie.

    C’est en nous libérant de nos habitudes et croyances stériles, de nos actions et pensées négatives, des liens que nous entretenons avec le passé (épreuves, déceptions, échecs), de notre ego, de notre mental, de la matière, des modèles imposés par les autres et la société… que nous pouvons y parvenir.
     
    Après cette lecture, vous vous poserez peut-être des questions... et se poser des questions, c’est déjà faire un premier pas vers la réponse, vers le désir d’avancer et vers l’action.

    Pour terminer, n’oublions pas que nous ne sommes pas seuls et que nous sommes aidés !

     

    Bellara – Écrit en Janvier 2016 et complété en Mai 2019

    © Tous droits réservés

    Art. L. 111-  1 et L. 121-2. du Code de la Propriété Intellectuelle (CPI).

     

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