• Mais... Comment aurais-je pu le savoir ?

     

     

    C’était il y a plusieurs décennies… Que le temps passe vite ! 40 ans déjà, mais, je m’en souviens comme si c’était hier et pourtant, je n’étais pas plus haute que trois pommes. C’est vrai, ces choses-là ne s’oublient pas.

     

    A l’époque, tout était si différent. Les villes n’étaient pas aussi grandes et étendues qu’aujourd’hui, ce qui laissait beaucoup d’espace aux campagnes, aux forêts, aux étangs... J’ignorais comment vivaient les citadins, car j’avais cet immense privilège de résider en milieu rural. Autour de moi, hormis quelques maisons, mon école, la petite épicerie, l’église et l’unique route qui traversait mon village, partout, la nature verdoyait. C’était l’immensité ! C’était magnifique et magique !

     

    Nous n’étions pas fortunés mais nous avions l’indispensable. En réalité, je crois que nous étions finalement très riches. Mais, bien sûr, je ne parle pas d’argent… Nous étions riches des valeurs existentielles fondamentales comme la politesse, le respect, la considération, la tolérance, la générosité, la gratitude, l’entraide… et surtout l’amour. Oui ! L’amour de la famille, de nos animaux et surtout de notre Gaïa. Nous avions tant d’estime pour elle. Elle était si chère à nos petits cœurs d’enfants. Jamais, ne serait-ce qu’une seule minute, il ne nous serait venu à l’esprit, l’idée ou l’envie de la saccager. Mes frères, mes sœurs et moi-même l’affectionnions inconditionnellement, la respections.

     

    Dans plusieurs domaines, nous vivions en autosuffisance nous satisfaisant de ce que la nature nous proposait. Et sur ce coup-là, elle était plus que généreuse à l’époque. Nous ne cherchions pas à tirer d’elle un quelconque profit, mais, elle nous offrait ainsi qu’à nos animaux, tout ce dont nous avions besoin : sa terre fertile, ses multiples délices et tout pour nous amuser et assouvir notre soif de découverte.

     

    L’hiver, il était vrai, que la nature végétait, sommeillait, mais, il fallait le reconnaitre, ce repos était pour elle bien mérité. Même si nous n’avions rien à cueillir, cette saison, contrairement à aujourd’hui, était peut-être l’une des plus belles. Elle comblait nos joies enfantines les plus élémentaires. Dès les premiers flocons, l’on pouvait voir briller dans nos yeux une kyrielle d’étoiles. Cependant, c’était aussi quelquefois difficile car nous devions malgré tout nous rendre à l’école alors que la couche neigeuse était presque aussi haute que nous. Ces trajets se faisaient à pied car la voiture familiale servait à notre père pour se rendre au travail. Nous étions trempés et gelés, mais nous étions heureux de pouvoir faire des batailles de boule de neige, de la luge sur des sacs remplis de paille, réaliser d’immenses bonhommes de neige ou construire des semblants d’igloos. Ces moments restent gravés dans ma mémoire.

     

    Lorsqu’arrivait la période des fêtes de fin d’année, c’était la tradition ! En famille, nous partions en forêt chercher notre futur sapin de Noël. Dans mon esprit, ce n’était pas bien de couper un arbre, mais, comme les adultes me l’avaient expliqué, si nous prenions toutes les précautions, il repousserait. Cela m’avait consolé surtout qu’ils avaient raison ! Un arbre que l’on élague continue de grandir et devient même plus beau.

     

    Puis, le printemps pointait le bout de son né. J’adorais cette saison car elle était source de renouveau, de renaissance. Je passais des heures à contempler les bourgeons éclore, l’herbe reverdir, les insectes voler, les animaux batifoler... J’étais si impatiente d’entendre les premiers oiseaux chanter. Ces moments étaient pour moi source de fête. Avec mes frères et sœurs, nous courrions à en perdre haleine dans les prairies. Pour nous aussi, c’était un retour à la vie au sein de notre bel univers. Nous en profitions pour faire des bouquets de bleuets, boutons d’or et fleurs de coucous que nous offrions avec tout notre amour à nos grands-mères. Nous préférions les voir dans leur terrain naturel, mais le besoin de leur faire plaisir était bien plus fort.

     

    Dans son jardin, qu’il commençait dès début avril, notre père cultivait plein de choses. Il avait tout un tas d’outils… Des piochons, des grelinettes, des râteaux, des binettes, des plantoirs… Il nous avait même appris à nous en servir. Dans son potager, l’on trouvait de tout… Des haricots, des tomates, des pois-gourmands, des rutabagas, des poireaux, des carottes… Dans son verger, mille fruits nous tendaient les bras… Des framboises, des groseilles, des griottes, des poires, des pommes, des prunes… Avec ces denrées, notre mère préparait des bocaux de conserve, des pots de confiture. Cela leur donnait beaucoup de travail, mais nous avions l’opportunité de manger des fruits et des légumes du jardin tout au long de l’année. Tout était naturel et d’ailleurs, nous n’étions jamais malades.

     

    En été, c’était prodigieux ! Je crois que c’était ma période de récolte préférée car elle était celle des fruits. Tous ensembles, nous partions avec nos petits paniers en osier accrochés à nos bras. A l’époque, il n’y avait bien sûr pas ou très peu de sacs en plastique à l’époque. En tous cas, dans mes souvenirs, nous n’en utilisions pas. Combien de ces petites corbeilles avons-nous remplies de fraises des bois, de mûres, de cornouilles, de plosses ? Je ne saurais le dire, mais, sans doute beaucoup. Ce que j‘aimais par-dessus-tout, c’était, à peine cueillies, poser délicatement sur ma langue les fraises légèrement chauffées par les rayons du soleil. Quel bonheur pour mes papilles ! Je peux vous l’assurer, il n’y avait pas besoin de les sucrer ces fraises-là. Dans les pâturages, nous cueillions également des pissenlits. Nous déposions les jeunes pousses dans nos paniers, celles-ci étant réservées à notre consommation personnelle. Notre mère nous faisait de délicieuses salades avec des œufs durs. Les plus grandes étaient pour nos lapins. Nous en remplissions de grands sacs en toile de jute que nous rapportions ensuite sur nos épaules. Nous avions le dos en compote, mais c’était toujours pour la bonne cause. Dès que les moissons étaient terminées, nous parcourions les champs de maïs, afin de ramasser tous les épis restés sur le sol. Une fois égrenés, c’était une nourriture idéale pour nos poules.

     

    En automne, les joies se poursuivaient. Nos cueillettes étaient multiples. Il y avait celle des noix, des noisettes, des châtaignes puis celle des champignons. Nous avions appris à les reconnaitre et à ne ramasser que ceux qui nous étaient familiers. Dans les champs, dès septembre, les champignons roses poussaient en abondance. Dans les sous-bois, il y en avait de toutes sortes, mais nos favoris étaient les chanterelles, les trompettes de la mort, les morilles et les bolets. Nos parents connaissaient plein de recettes pour les cuisiner. Ceux que nous avions en surplus, nous les faisions sécher pour les manger ultérieurement.

     

    C’était, il y a 40 ans ! Nos parents n’avaient peut-être pas un radis, mais ils avaient de quoi nous nourrir, nous vêtir, nous faire vivre et nous n’avons d’ailleurs jamais manqué de rien. Nous vivions de peu, mais, nous vivions bien. Nous ne partions peut-être pas en vacances, mais au fond, dans notre univers, notre chère campagne, nous étions en vacances toute l’année. Nous participions à la vie de famille en jardinant, en partant à la récolte, mais c’était le bonheur ! Le vrai bonheur ! Oui, nous avions alors la patate. Nous n’avions pas peur d’arpenter les prairies, de crapahuter dans les forêts pour notre bien, mais aussi pour celui de toute la famille. En rentrant à la maison, nous étions rouges comme des tomates et totalement épuisés, mais nous adorions nos escapades.

     

    Quels que soient les mois de l’année, en plus de ses divers et merveilleux paysages, de ses multiples denrées comestibles, Dame Nature nous faisait don des plus belles choses de la vie ! Toutes celles qui ne s’achètent pas… L’émerveillement, l’épanouissement, l’inspiration, l’enchantement, la sérénité… La magie !

     

    Mais… Tout a changé… Oui vraiment changé. Qu’est devenue ma belle et extraordinaire planète que je chérissais tant ? Je me sens comme étrangère car j’ai l’impression d’avoir perdu, contre mon gré, mes repères et mon innocence d’enfant. Je ne reconnais plus ce monde dans lequel j’ai grandi. Mais où sont donc passées les saisons, qui étaient alors si différentes les unes des autres et qui avaient chacune leur charme unique ? Elles se sont comme envolées, évaporées.

     

    L’homme, dans sa folie et son irresponsabilité, a tout chamboulé, détraqué. Les hivers sont de moins en moins froids et la neige se fait de plus en plus rare. Les étés sont de plus en plus chauds et l’air devient irrespirable.

     

    Dans nos assiettes, que nous reste-t-il de naturel ? Peu de choses, je crois. Bien sûr, je ne veux pas être pessimiste, mais, je suis quelque peu réaliste. Nos produits alimentaires regorgent de substances chimiques. Les agriculteurs, les céréaliers, les maraîchers…  sont pleins de bonne volonté, mais ce n’est pour eux, ni simple, ni évident de produire naturellement et sainement. Les mauvaises herbes et chardons, en pompant l’eau et les éléments nutritionnels des sols, freinent la croissance des cultures. Les chenilles, les pucerons, les doryphores, les zeuzères dévorent, détruisent tout sur leur passage. Les producteurs sont obligés d’utiliser des produits toxiques pour enrayer ces ravageurs qui, avec le temps, le changement climatique, sont devenus de plus en plus nombreux et résistants. Nous ne pouvons les incriminer totalement. Ne sommes-nous pas nous-mêmes les premiers à attendre d’eux la perfection ? A exiger des pommes, des tomates éclatantes de couleurs et parfaitement calibrées ?

     

    L’être humain a oublié la notion de nécessité primaire. Toujours dans l’auto-insatisfaction, il n’a plus de limites. Voulant toujours plus, toujours mieux, il se crée de nouveaux et d’irraisonnés besoins. Mais, le mieux convoité est-il meilleur et sain pour lui ? Il souhaite consommer des fruits ou des légumes qui ne peuvent pousser dans son pays. En hiver, il veut manger des produits d’été ; et en été, des produits d’hiver. Nous marchons sur la tête et aspirons à ce que notre monde tourne à l’envers.

     

    Oui, nous sommes devenus des êtres égoïstes et inconscients. Nous n’avons aucun scrupule à  gaspiller, à jeter, à faire venir de l’autre bout du monde ce que nous désirons, alors que, nous avons suffisamment de quoi nous nourrir, nous vêtir à proximité. Par souci de profit, les entreprises veulent toujours fabriquer plus et nous proposer davantage. Mais, s’il n’y avait pas autant de demandes, peut-être l’offre serait-elle moindre ?

     

    Avons-nous tout simplement oublié ce qu’est le respect ? Je pense que oui. Nous ne nous respectons pas, ni-même les autres et encore moins notre très précieuse planète. Quand cesserons-nous de penser et plus encore de croire, que tout nous est dû, que tout nous est permis, que nos agissements sont normaux ? Que sont devenues toutes ces valeurs essentielles qui m’étaient si chères ? Non, il n’est pas normal de gaspiller, de détruire les trésors de notre Gaïa.

     

    Il est déjà tard car je ressens de plus en plus en moi et dans cet univers qui est le mien, le nôtre, les conséquences environnementales et sanitaires. Mais, je pressens également qu’il n’est pas trop tard. Non ! Il n’est jamais trop tard pour agir. J’aimerais tant retrouver mon bonheur enfantin que j’éprouvais lorsque je parcourais champs et forêts, ressentir cette plénitude dans mon cœur alors qu’il y avait encore des millions de belles fleurs à humer, d’extraordinaires papillons à contempler, d’exquises fraises des bois à déguster. J’aimerais tant retrouver ma planète telle que je l’ai jadis connue.

     

    Il serait temps d’appuyer sur le champignon avant que toutes les ressources de la Terre ne s’épuisent ! Il faut réellement et rapidement se réveiller, réagir. Tout le monde dit qu’il faut s’occuper de ses oignons, or ce problème nous concerne tous. C’est vrai, il ne faut pas se raconter des salades tout de même.

     

    Oui ! Nous pouvons tous agir à notre niveau. Je le sais, cela n’est pas simple et demande beaucoup d’efforts. D’ailleurs, j’entends les réflexions fuser de toute part autour de moi… « Arrête de te prendre le chou.  Si déjà les états, les industriels, les producteurs faisaient ce qu’il y a à faire, ce serait énorme ! Ce sont eux les coupables ! ». C’est exact, mais, n’est-ce pas cependant un peu trop facile de ne tenir pour responsables que les autres alors que nous-mêmes n’agissons pas toujours très bien ? Il arrive un moment où, nous devons tous nous remettre en question et retrousser nos manches.

     

    La transition écologique individuelle est tout aussi importante que celle collective. Parce que j’aime ma Terre, ces vocables résonnent à mes oreilles, à mon esprit et à mon cœur. Comme lorsque j’étais petite, j’aime la simplicité, et, c’est la raison pour laquelle, ma définition ne comporte que cinq mots : « Intelligence – Respect – Éducation – Responsabilité – Civisme ». Cinq petits mots  mais pourtant si intensément pourvus de sens ! Et pour être plus simple et plus juste encore, je la résumerai en deux seuls termes : « ACTION - RÉACTION ».

     

    A plus petite échelle certes, chacun peut intervenir pour sauver notre planète. Ne dit-on pas que ce sont les petites gouttes d’eau qui ont formé les rivières, puis les fleuves et enfin les mers et les océans ? Chaque petite goutte avait son importance et c’est en opérant toutes ensembles qu’elles ont réussi à former ces immensités d’eau, vitales à la terre, la flore, la faune et à l’être humain.

     

    Oublions un peu que nos voitures nous sont indispensables et prenons nos vélos ou nos deux jambes chaque fois que cela est possible ! Non seulement, nous ferons des économies d’essence et polluerons moins, l’activité physique et l’oxygénation seront très bénéfiques à nos corps, nos cœurs et nos âmes. 

     

    Réapprenons à ne manger que les fruits et légumes de saison ! Oui, à chaque période, à chaque occasion, ses produits ! A vouloir tout avoir, tout consommer tout au long de l’année, nous n’apprécions même plus ce que nous avons dans nos assiettes. Autrefois, nous ne mangions de la dinde, de l’agneau que lors des fêtes de Pâques ou de Noël, de la viande peut-être qu’une seule fois par semaine, mais c’était parce que l’on ne tuait des animaux que pour se nourrir et que nous ne voyions alors pas l’utilité d’en consommer au quotidien. Ces occasions étaient non seulement des jours de fête au sens premier du terme, mais elles étaient également synonymes de partage et d’intense joie pour nos papilles gustatives. Réapprenons à apprécier les choses à leur juste valeur, en favorisant la qualité plutôt que la quantité ! Cessons avec notre appétit démesuré de surconsommation et de malconsommation.

     

    Parce qu’elles m’étaient essentielles, je n’ai pas oublié toutes ces choses que j’ai autrefois apprises, même si elles me paraissent loin maintenant. Elles sont là, bien ancrées en moi. Je ne peux plus, comme avant, jardiner pour notre autoconsommation familiale… puisque la vie a fait que, je suis devenue une citadine. Mais à mon petit niveau, j’agis et réagis. L’on me dit parfois, que je vis à l’époque des dinosaures, mais quelle importance ! Au contraire, cela me fait sourire et même rire. Je fais ma petite part pour contribuer à la transition écologique. Je trie mes déchets, marche et ne me sers de mon véhicule seulement pour les grands trajets, consomme le plus intelligemment et localement possible, ne jette pas mes détritus au sol, laisse toujours place nette et propre en repartant de la plage, d’un lieu de pique-nique… C’est si peu, mais, je suis convaincue que les plus petites actions du quotidien deviendront un jour très grandes et seront le socle des grands changements de demain !

     

    Nous ne pourrons jamais revenir aux sources, retourner en arrière car le monde et ses mentalités ont beaucoup évolué. Chacun doit vivre à son époque, et c’est normal. Mais, lorsque nous regardons la réalité en face et l’état de Gaïa, sommes-nous vraiment et profondément heureux aujourd’hui ?

     

    Mais comment aurais-je pu le savoir, alors que je n’étais qu’une enfant pleine de vie, que mon village deviendrait un jour à ce point dénaturé, que cette planète, cette terre, cette nature, que j’affectionnais et aimais tant pour ses merveilles, ses richesses, deviendrait ce qu’elle est devenue aujourd’hui ? Mais comment aurais-je pu alors, ne serait-ce qu’une seule seconde, imaginer que cette même humanité qui la peuplait deviendrait à ce point irresponsable ? Comment aurais-je pu supposer que nous, êtres humains que nous sommes, allions nous-mêmes la détruire ?

     

    Je ne pouvais alors le savoir, ni même l’envisager car je n’étais qu’une enfant innocente pensant que tout le monde était bon, juste et altruiste. Mais, maintenant, je sais ! Je sais que cela était possible puisque cela est ! Je sais aussi que, même si les dégâts sont importants, tout est encore possible ! Tout ne changera pas, mais beaucoup de choses peuvent encore évoluer positivement ! Nous pouvons et devons préserver ce qui reste. A l’horizon, dans le ciel azuré, j’entrevois le mot « ESPOIR ».

     

     

    Bellara – Février 2020

    © Texte protégé

    Art. L. 111-1 et L. 121-2. Du code de la propriété intellectuelle (CPI).

     

    Vous ne devez pas le recopier, ni partiellement, ni totalement, mais le partager tel quel.

    Merci.

     

    J’ai écrit cette nouvelle dans le cadre d’un concours de nouvelles en 2020 sur le thème le jardin ou l’écologie.

     

    Les critères imposés : la nouvelle (6 pages maximum) devait contenir :

    ·  Le nombre « 40 »

    · 5 mots parmi les suivants : asticot, blob, essence, fraise, grelinette, planète, plastique, ravageur, roulotte, rutabaga, solaire, transition, vélo, zeuzère  

    · Au moins 1 expression choisie dans la liste suivante : Appuyer sur le champignon, Avoir la patate, Avoir le dos en compote, Avoir un cœur d’artichaut, Avoir une araignée dans la coloquinte, Être rouge comme une tomate, Faire le poireau, Haut comme 3 pommes, Ne pas avoir un radis, Raconter des salades, Regarder un navet, S’occuper de ses oignons, Se prendre le chou, Sucrer les fraises 

     

    Je n'ai pas gagné ce concours, mais j'ai adoré cette expérience et éprouvé beaucoup de réjouissance au moment de l'écriture de cette nouvelle.

     

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  • Commentaires

    2
    Lundi 26 Décembre 2022 à 11:24

    Merci beaucoup ma Céline.

    Dans tous les cas, j'ai gagné beaucoup de bien-être personnel.

    1
    celine
    Lundi 26 Décembre 2022 à 10:11

    Ouhahhhhh superbe article même si tu n'as pas gagné le concours tu as le mérites d'avoir écrit un texte tellement vrai et malheureusement d'actualité, bravo ma Léa....



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