• Le verre à moitié vide ou… le verre à moitié plein ?

     

    Deux verres en apparence de contenance identique… La seule chose qui diffère, c’est la manière dont l’on voit et considère ces deux verres ! L’un est à moitié vide… et l’autre est à moitié plein…

    Nous connaissons toutes et tous ce dilemme : est-il préférable de regarder et d’attacher de l’importance au verre à moitié plein ou à celui à moitié vide ?

    Excellente question ! La réponse dépendra de notre personnalité et surtout de notre capacité à analyser les choses, les faits et à les accepter, de notre vision de la vie.

    • Si l’on est plutôt pessimiste, l’on regardera le verre à moitié vide : l'on attachera alors plus d’importance au négatif (soit aux difficultés, aux mauvaises nouvelles), aux manques que l’on peut ressentir ou réellement avoir
    • Si l’on est plus optimiste, l’on se fixera sur le verre à moitié plein, c’est-à-dire que l’on accordera plus d’attention à tout ce qui est positif. Évidemment, cela ne veut pas forcément dire que notre vie est parfaite, que l’on a tout ce que l’on désire au niveau financier, relationnel, professionnel, sentimental… D’ailleurs, je ne pense pas que l’on puisse tout avoir et que tout puisse être continuellement positif dans une vie. Cependant, l’on peut avoir la capacité de voir les choses sous un angle différent, ce qui nous permet de mieux appréhender les choses voire de mieux les surmonter et faire le choix de continuer à avancer.

     

    La vie, je pense, n’a jamais été simple et ne le sera peut-être jamais. Si l’on remonte le cours de l’histoire, nous constatons qu’il y a toujours eu des guerres, des conflits, des maladies (certaines sont éradiquées alors que d’autres émergent), des personnes avec peu de moyens, des personnes dans la rue, des injustices… sans oublier les problèmes liés à la planète (pollution, réchauffement climatique…). La vie doit se poursuivre malgré tout.

    Tout ce qui se passe a une raison d’être (même si cela est difficile à admettre). C’est à chacun d’entre nous d’essayer de le comprendre, de l’accepter. C’est peut-être pour nous guider vers une autre voie, pour nous inciter à nous remettre en question, à modifier nos comportements, à en adopter d’autres… et ainsi nous permettre d’ouvrir nos esprits, d’évoluer.

    Dans le négatif, il y a forcément une part de positif à en retirer ! C’est vrai, il y a toujours un équilibre : un équilibre entre le positif et le négatif, un équilibre entre l’ombre et la lumière, un équilibre entre la violence et la sagesse...

    Dans chaque chose, dans chaque être, il y a toujours deux forces qui sont à la fois opposées et complémentaires (les Chinois parlent d’ailleurs de Yin et de Yang). Il existe une loi universelle, une loi de cause à effet.

    Chacun et chacune dispose de son libre-arbitre pour appréhender les situations, pour les surmonter et aller de l’avant (chacun peut décider de vouloir ou ne pas vouloir avancer). Voir les choses autrement nous permet de changer notre perception de celles-ci.

    Au cours de ma vie, je n’ai pas honte de l’écrire, je me suis souvent attardée sur le verre à moitié vide. En fait, je sais maintenant que je restais là à subir plutôt qu'à me battre… à sans doute attendre que « ça passe » en espérant que l’espoir et que le mieux reviennent.

    Aujourd’hui, j’agis différemment évidemment même si cela n’est pas toujours simple. Je prends le temps de me poser, de réfléchir, d’analyser, de me questionner : Pourquoi cette situation ? Qu’ai-je à apprendre d’elle ? Je ne trouve pas forcément les réponses dans l’immédiat, mais elles finissent toujours (en tout cas, très souvent) par arriver.

    Je sais que je ne pourrai pas changer le monde (cela ne m'empêche pas d'agir à mon échelle), certes, mais, j’ai choisi de me changer moi-même en vue d’avancer avec mes faiblesses, avec mes forces.

    Donc, qu’il soit à moitié vide ou à moitié plein, la quantité reste identique. Ce qui change, c’est simplement notre manière d’être, de voir et ressentir les choses. Tout réside dans notre capacité à analyser puis accepter les choses.

    Je conclurai en écrivant qu’il est préférable de s’attacher au verre à moitié plein évidemment. Focalisons-nous sur ce verre et… continuons à avancer. Peut-être se remplira-t-il un peu plus… Et en attendant, continuons chaque jour à remercier la vie pour ce qu’elle nous offre !

     

    Bellara – Février 2019

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    Merci.

     

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