Je pense, avec l’expérience et beaucoup de recul, qu’il ne faut jamais hésiter à mettre un terme à certaines relations (qu’elles soient familiales, amicales, professionnelles ou amoureuses) quand cela devient nécessaire.

Si nous ne ressentons pas/plus d’amour et/ou d’attachement… ou à l'opposé, si nous nous rendons compte que l'autre n'éprouve rien/plus rien pour nous... Si nous n’avons plus d’intérêts communs, de passions communes… Si la relation fonctionne toujours à sens unique (par intérêt purement personnel voire égoïste)... Si pour, quelque raison que ce soit, nos chemins se séparent, il ne sert à rien de maintenir ces liens. Vouloir les préserver à tous prix, c'est finalement gaspiller à la fois beaucoup de son temps et de son énergie pour rien... et de plus, cela peut, à plus ou moins long terme, devenir nocif pour nous.

A aucun moment, nous ne devons être considéré(e) comme une " roue de secours ", comme un substitut, et cela évidemment va dans les deux sens.

Cela n’est pas toujours simple et demande parfois du temps pour le faire, car fermer une porte du passé n’est jamais simple. Une fois encore, il faut du courage pour lâcher prise et passer à l’action. Puis, il faut accepter et laisser aller ce qui n’est plus.

Je pense qu'à un moment ou à un autre, il est indispensable d'en prendre conscience et qu’il est préférable de conserver à la fois son « capital » temps (car lui ne nous attend jamais) et son énergie pour des personnes avec qui nous avançons (ou voulons avancer) en tandem, pour des êtres que nous aimons et qui nous aiment aussi, que nous méritons et qui nous méritent en retour.

Je crois que c’est l’une des solutions (et c'est sans aucun doute la seule) pour continuer à avancer sur sa voie, pour avoir et mener une vie heureuse et sereine.

Il ne faut pas oublier qu’une relation (amoureuse, amicale…) n’est jamais et ne doit jamais être à sens unique. Celle-ci doit être réciproque. Il doit y avoir une certaine complicité, un partage, un équilibre, une grande loyauté et elle doit nous conduire à un épanouissement mutuel.

Si nous écoutons notre voix (ou voie) du cœur (plutôt que celle de notre égo), nous savons que nous ne trompons pas sur le choix à faire. Écouter ses ressentis profonds, c'est écouter son âme, même si celle-ci ne nous parle pas au sens premier du terme.

Bellara – Janvier 2019

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