Issu du grec « Chrysos » (or), la chrysalide, avant de se métamorphoser en papillon, est teintée de reflets dorés - métamorphose symbolique de transformation, de renouveau, d’embellissement.                

Comme l’écrit Victor Hugo, l’univers (référence à la chrysalide) n’est-il pas symbole et source de constantes transformations ?

La chrysalide, de par ses  teintes dorées nous rappelle le crépuscule - crépuscule qui selon les jours, les saisons est à la fois aurore et soir - de par ses belles teintes orangées voire dorées ; teintes éclatantes rappelant à la fois le soleil couchant et le soleil levant. Chaque jour se terminant appelle un nouveau jour levant.

La chrysalide agonise pour s’éveiller en papillon. C’est vrai… Mais une fois la chrysalide métamorphosée, le papillon n’est-il pas magnifique ?

En comparaison, la nuit est, pour certains, source d’angoisses, de craintes… Mais la nuit n’est-elle pas qu’une étape pour arriver à un nouveau jour ?

Comme écrit précédemment, le papillon symbolise le renouveau, la transformation, la beauté, la naissance-renaissance… De par sa beauté, ses couleurs, il est aussi associé à la luminosité, la réjouissance, la légèreté.  Ici, Victor Hugo fait référence à la mort et à l’après-vie, donc à la transformation, à la re-naissance, qui en fait se déroule quelque-part, au sein de l’univers. La mort n’est-elle pas aussi symbole de re-naissance, de luminosité, de légèreté ?

D’ailleurs, dans de nombreuses cultures, tout comme au cours de l’histoire (cela depuis des millénaires), le papillon représente le changement, la transformation. Pendant très longtemps, il a représenté l’âme en cours de renaissance avant de trouver un corps à habiter. Dans la Grèce antique, il représentait l’âme et l’immortalité. Pour les Chinois, il représente l’immortalité, pour les Japonais, symbolise l’âme des défunts lorsqu’il est blanc. 

Bellara - Septembre 2017

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