• Accueillir nos émotions négatives

     

    Très souvent, j’ai écrit que pour mieux être, mieux vivre et évoluer, il était important d’être positif… et je le pense évidemment.

    Cependant, il faut être réaliste… Je pense qu’il est impossible d’être et de rester positif 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Après tout, nous sommes des êtres humains et à ce titre, nous agissons et réagissons en tant que tels. Il est donc normal d’avoir, de ressentir par moments des émotions négatives.

    Nous avons, fort heureusement, le droit d’éprouver de la tristesse, de la colère, de la rancune, de la peurCes émotions font partie de nos expériences.

    L’important, comme je l’ai déjà maintes fois écrit, est de prendre conscience de leur existence, de les accueillir et les accepter, d’essayer de les comprendre (pourquoi dans telle ou telle situation, nous ressentons telle ou telle chose) et de les transcender afin d’augmenter notre taux vibratoire.

    Ces émotions dites négatives, nous n’avons pas à les détester. Au contraire, les accueillir comme elles arrivent est essentiel, même si elles nous sont désagréables, ne nous plaisent pas. Elles sont là pour nous faire comprendre quelque-chose (par exemple, nous dire que certaines choses en nous ne sont pas encore réglées, guéries), nous permettre d’apprendre à mieux nous connaitre et ainsi de grandir.

    Nous ne pouvons être et vivre dans la perfection totale et continue. C’est avec nos expériences, nos erreurs que nous apprenons. D’ailleurs, si nous n’avions rien à apprendre, peut-être, ne serions-nous pas ici.

    Reconnaitre ses émotions, c’est tout simplement devenir et être sincère avec soi-même. Pourquoi au fond, vouloir se mentir à soi-même ? Pourquoi devrions-nous dire que tout va bien, alors qu’à l’intérieur, nous bouillonnons de colère, que notre cœur pleure… ? Pourquoi devrions-nous refouler ? Fermer les yeux ? Garder la tête plongée dans le sable ? Porter un masque ?

    Non, il n’y a aucune raison de le faire. Rien ne le justifie. Je dois cependant être franche : bien évidemment, j’ai bien souvent ainsi agi, ne serait-ce que pour ne pas être obligée de me justifier… Pour ne pas faire porter mes problèmes par les autres… Pour ne pas les inquiéter… Pour me protéger… Parce que je pensais que refouler ferait disparaitre mes soucis, atténuerait mes souffrances… Qu’importent au fond les raisons, je sais qu’aujourd’hui, me mentir à moi-même, refouler mes émotions… a été plus destructeur (pour moi et pour les miens) que constructif. Tout ce qui n’a pas été compris, accepté, accueilli… finit par revenir un jour ou l’autre à la surface et a alors l’effet d’une tempête, d’un tsunami…

    Ne pas reconnaitre et accueillir ses émotions, c’est faire baisser son taux vibratoire, c’est prendre le risque de voir son mal-être augmenter, s’aggraver et, avec le temps,  développer des pathologies (physiques et/ou psychologiques). Par ailleurs, ne pas reconnaitre et laisser filer ses émotions mais au contraire les refouler, c’est leur donner le pouvoir de diriger nos vies, c’est devenir leur victime, leur esclave. Oui ! Même si nous n’en sommes pas conscient(e)s, elles nous asservissent. Tant que nous n’avons pas « travailler » avec elles mais contre elles, ce sont elles qui inévitablement domineront dans nos choix, nos réactions et actions. Elles influenceront également nos relations familiales, amicales, professionnelles.

    Avec le temps et tout un cheminement intérieur, j’ai compris que, ce n’est pas parce que nous avons des émotions négatives que nous sommes et serons des êtres négatifs. Ce n’est pas parce que nous avons des émotions négatives, que nous pleurons, crions, hurlons… que nous sommes des personnes faibles.

    NON ! Je le répète : ces émotions que nous caractérisons de « Négatives » font partie de nos expériences. Le plus important est de les reconnaitre, de poursuivre dans la compréhension et l’acceptation de soi. Il faut peu à peu apprendre à les apprivoiser.

    Évidemment, ce n’est pas facile de suivre ce chemin de lâcher-prise et de transcendance... de sortir de sa zone de confort et/ou d’inconfort, c’est vrai, mais, ne pas le faire, c’est choisir en quelques sortes de ne pas souhaiter évoluer.

    Agir, c’est prendre et suivre la voie de la positivité et de l’évolution et faire de la place pour le bien-être, le bonheur, la sérénité en soi.

    Avec le courage, la persévérance, le temps, nous comprenons que l’ombre dans nos vies est nécessaire pour apprendre… et nous comprenons également, que s’il y a de l’ombre, c’est que la lumière n’est pas loin.

    A l’horizon, brille le soleil. Plus nous laissons filer ces émotions et plus nous nous sentons légers (légères).

     

    Bellara – Septembre 2017

    © Tous droits réservés

     

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    Merci

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  • Commentaires

    2
    celine
    Lundi 23 Janvier 2023 à 19:03

    Tellement vrai ce que tu as écris ma Léa



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